A côté de l’hémicycle qui bruit de rumeurs de dissolution et, conséquemment, de manœuvres souterraines de certains députés pour conserver un fromage qui risque de leur échapper, trois écueils s’érigent en travers du chemin du Jub-Jubal-Jubbanti. L’Onas répand désormais les effluves nauséeux de ses boues de vidange dans les couloirs lambrissés de la haute administration. Et aucun désodorisant ne peut chasser les miasmes du concours de pets en cours. Le son de cloche du ministère aujourd’hui, on l’espère, ne va pas ajouter à la cacophonie. Il y a ensuite cette affaire d’audit du personnel du Pad, qui fait monter sur leurs grands chevaux les syndicalistes pour brocarder le Dg. Cette structure, c’est connu, a été longtemps un enclos ou caser le bétail électoral. Changer de cap ne sera pas une sinécure pour le nouveau régime. Quant aux aéroports, les problèmes ne sont pas uniquement ceux du pavillon national. Le transfert de Lss à Aibd, en plus de susciter un bouillon foncier à Yoff, cache un carnage sur le matériel que dénoncent les syndicalistes, sans compter la pléthore d’agents, fruit du népotisme. La cerise sur le gâteau de ce méli-mélo entre les bras des nouvelles autorités, l’aide à la presse et le braquage continu des patrons de presse. La corde raide.
Waa Ji