Le Fbi et la police de New York poursuivent activement leurs recherches pour ferrer le fugitif Mohamadou Lamine Mbacké. Ce dernier qui s’est évadé lors de son expulsion, à l’aéroport internationale de JFK, a provoqué l’ouverture d’une enquête par le Fbi dans les services de l’immigration et de la douane (ICE).
Notre compatriote Mohamadou Lamine Mbacké est toujours en cavale ! Ayant réussi la prouesse de s’évader à l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy, alors qu’il s’apprêtait à subir une radiographie avant d’être expulsé vers le Sénégal, il fait l’objet d’une chasse à l’homme. Le Fbi (Federal Bureau of Investigation ou Bureau fédéral d'enquête) et la police de New York qui sont en état d’alerte ont déployé leurs agents devant le terminal 4, où les autorités ont déclaré que Mohamadou Lamine Mbacké, âgé de 31 ans, avait été vu pour la dernière fois. Les autorités ont déclaré que Mbacké, décrit comme un «détenu violent», était en détention provisoire et a atterri à l'aéroport de JFK vers 20h30, mardi, où était prévu un vol de correspondance. Il était escorté depuis Detroit et devait être déporté au Sénégal. Sa photo continue d’être passée en boucle sur les chaînes américaines et les autorités ont déclaré que toute personne qui entre en contact avec Mbacké devrait appeler la police, et non tenter de l'appréhender.
Cette évasion spectaculaire indispose les services de l’immigration et de la douane. Ainsi, une enquête est ouverte au sein même des services de l’immigration et de la douane, diligentée par les fédéraux qui tentent de savoir comment le prisonnier a pu s’échapper sans laisser de trace. «En fin de compte, les officiers de déportation qui escortaient le prisonnier seraient responsables de lui», a dit l'inspecteur américain à la retraite Marshall Craig Caine. «Jusqu'à ce que ICE (Immigration and Customs Enforcement ou agence fédérale de police aux frontières) fasse sa propre enquête interne, vous ne pouvez que spéculer sur ce qui s'est passé», dit-il. Un porte-parole de l'ICE a déclaré qu'il avait quitté le terminal 4 et avait été vu en vidéosurveillance dans un taxi vers 21 heures. Les autorités avouent qu'elles ne savent pas où il aurait pu aller. La police de l'Autorité aéroportuaire, cependant, a déclaré qu'ils n'avaient pas été informés avant 21h45 et beaucoup se demandent comment cela aurait pu prendre si longtemps. «Le retard dans la notification au Département de police de l'Autorité aéroportuaire de l'évasion du prisonnier est un autre exemple du manque de coordination des communications entre les forces de l'ordre dans nos aéroports nationaux», a déclaré le président de l'Autorité aéroportuaire.
Pour rappel M. Mbacké est entré légalement aux États-Unis en 2005, mais a violé les conditions de son statut et a été expulsé en septembre 2015 par un juge de l'immigration. Il a déjà été condamné pour plusieurs infractions liées aux armes à feu et remontant à 2012.
Samba THIAM
Notre compatriote Mohamadou Lamine Mbacké est toujours en cavale ! Ayant réussi la prouesse de s’évader à l’aéroport international John Fitzgerald Kennedy, alors qu’il s’apprêtait à subir une radiographie avant d’être expulsé vers le Sénégal, il fait l’objet d’une chasse à l’homme. Le Fbi (Federal Bureau of Investigation ou Bureau fédéral d'enquête) et la police de New York qui sont en état d’alerte ont déployé leurs agents devant le terminal 4, où les autorités ont déclaré que Mohamadou Lamine Mbacké, âgé de 31 ans, avait été vu pour la dernière fois. Les autorités ont déclaré que Mbacké, décrit comme un «détenu violent», était en détention provisoire et a atterri à l'aéroport de JFK vers 20h30, mardi, où était prévu un vol de correspondance. Il était escorté depuis Detroit et devait être déporté au Sénégal. Sa photo continue d’être passée en boucle sur les chaînes américaines et les autorités ont déclaré que toute personne qui entre en contact avec Mbacké devrait appeler la police, et non tenter de l'appréhender.
Cette évasion spectaculaire indispose les services de l’immigration et de la douane. Ainsi, une enquête est ouverte au sein même des services de l’immigration et de la douane, diligentée par les fédéraux qui tentent de savoir comment le prisonnier a pu s’échapper sans laisser de trace. «En fin de compte, les officiers de déportation qui escortaient le prisonnier seraient responsables de lui», a dit l'inspecteur américain à la retraite Marshall Craig Caine. «Jusqu'à ce que ICE (Immigration and Customs Enforcement ou agence fédérale de police aux frontières) fasse sa propre enquête interne, vous ne pouvez que spéculer sur ce qui s'est passé», dit-il. Un porte-parole de l'ICE a déclaré qu'il avait quitté le terminal 4 et avait été vu en vidéosurveillance dans un taxi vers 21 heures. Les autorités avouent qu'elles ne savent pas où il aurait pu aller. La police de l'Autorité aéroportuaire, cependant, a déclaré qu'ils n'avaient pas été informés avant 21h45 et beaucoup se demandent comment cela aurait pu prendre si longtemps. «Le retard dans la notification au Département de police de l'Autorité aéroportuaire de l'évasion du prisonnier est un autre exemple du manque de coordination des communications entre les forces de l'ordre dans nos aéroports nationaux», a déclaré le président de l'Autorité aéroportuaire.
Pour rappel M. Mbacké est entré légalement aux États-Unis en 2005, mais a violé les conditions de son statut et a été expulsé en septembre 2015 par un juge de l'immigration. Il a déjà été condamné pour plusieurs infractions liées aux armes à feu et remontant à 2012.
Samba THIAM