ENCADRÉ : L'échéancier de l'augmentation, la pomme de discorde sur les propositions de l'Etat



 
En lieu et place d'une augmentation globale avec une nouvelle rubrique, le gouvernement propose une revalorisation des lignes telles que le logement, l'encadrement, ... pour avoir un impact général sur les agents du secteur de l'éducation. Ces mesures portent sur le régime indemnitaire suivant : la revalorisation de la prime scolaire au profit des instituteurs et instituteurs adjoints à 110% ; le relèvement de l'indemnité d'enseignement de 50% à 60% ; l'augmentation de l'indemnité de contrôle et d'encadrement à 100% ; l'augmentation de l'indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire, remplacé par l'indemnité de performance scolaire perçue par les professeurs d'enseignement secondaire "PES", les professeurs de l'enseignement moyen "PEM" et les professeurs de collège pour l'enseignement moyen général (PCEMG) à 100% ; la revalorisation de l'indemnité liée à la fonction dirigeante et la hausse conséquente du point d'indice de 5% passant de 51.43% à 56.43%.
N’empêche, l'Etat et les syndicats ne sont pas tombés d'accord sur leur application. C'est ce qui est une des causes de la rencontre du jeudi prochain. Car l'Etat veut leur application au mois d'août 2022 alors que les enseignants veulent leurs entrées en vigueur à partir de mai, c'est-à-dire vers la fin de l'année scolaire en cours pour la première tranche et la seconde tranche en janvier 2023.
 
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :