Même si des efforts importants sont faits pour prendre en charge les malades du Covid-19 à Kaolack, il reste que l’absence de respirateurs dans le centre de traitement constitue une faille dans le dispositif de riposte. La remarque est de l’équipe du général François Ndiaye. Qui note aussi des impairs dans la distribution de l’aide, notamment à cause de la non-disponibilité, au même moment, des produits constituant les kits.
Hier, le comité (de suivi du Fonds Covid-19) était en tournée à Kaolack. Issa Sall et Cie ont mis à nu les carences du dispositif sanitaire et du programme de résilience économique et sociale dans la localité. «Il a été constaté beaucoup d'efforts par le ministère de la Santé, mais la dimension réanimation n'est pas totalement terminée. Le centre existe, mais il n'y a pas de réanimateurs (incontournables dans la prise en charge des cas graves)», a affirmé M. Sall. Qui poursuit : «la deuxième difficulté qu'on a constatée, ce sont les analyses au niveau des laboratoires. Toutes les analyses, les prélèvements se font ici avant d'aller à Dakar». Or, révèle-t-il, «il y a un privé bénévole qui a offert ses services». Dès lors, le comité estime «qu'on devrait renforcer cet acteur, pour éviter les longs déplacements à Dakar ou à Touba». En outre, le comité souhaite le renforcement du personnel de santé, pour mieux réussir la stratégie de riposte sanitaire. Le comité s’est en outre félicité de la précocité de la mise en place de la stratégie locale de riposte et de la synergie des acteurs qui, pour lui, ont sans doute fait que la région a été tardivement affectée et n’a pas eu beaucoup de cas jusque-là.
Faible taux de distribution de l’aide alimentaire à Kaolack, kits souvent incomplets
A propos du volet résilience économique et sociale, les responsables du comité ont visité un site de distribution de l’aide alimentaire. Mais la cartographie globale qui leur a été faite fait ressortir beaucoup de retard dans le programme de distribution. En effet, même si dans les départements de Guinguinéo et de Nioro on a entre 80 et 90% de taux de distribution, il faut signaler que «dans le département de Kaolack, notamment dans la commune, le taux est relativement bas, de l’ordre de 34,65%». Une faiblesse du taux de distribution liée à des impairs dans la disponibilité des produits. «Il faut noter que les kits étaient parfois incomplets. Parfois, le sucre est arrivé sans le riz, quelquefois, sans les pâtes», souligne le porte-parole, se basant sur les explications des autorités administratives chargées de la distribution. Ces dernières, dit-il, se sont engagées à terminer la distribution dans les semaines à venir.
Mbaye THIANDOUM
Hier, le comité (de suivi du Fonds Covid-19) était en tournée à Kaolack. Issa Sall et Cie ont mis à nu les carences du dispositif sanitaire et du programme de résilience économique et sociale dans la localité. «Il a été constaté beaucoup d'efforts par le ministère de la Santé, mais la dimension réanimation n'est pas totalement terminée. Le centre existe, mais il n'y a pas de réanimateurs (incontournables dans la prise en charge des cas graves)», a affirmé M. Sall. Qui poursuit : «la deuxième difficulté qu'on a constatée, ce sont les analyses au niveau des laboratoires. Toutes les analyses, les prélèvements se font ici avant d'aller à Dakar». Or, révèle-t-il, «il y a un privé bénévole qui a offert ses services». Dès lors, le comité estime «qu'on devrait renforcer cet acteur, pour éviter les longs déplacements à Dakar ou à Touba». En outre, le comité souhaite le renforcement du personnel de santé, pour mieux réussir la stratégie de riposte sanitaire. Le comité s’est en outre félicité de la précocité de la mise en place de la stratégie locale de riposte et de la synergie des acteurs qui, pour lui, ont sans doute fait que la région a été tardivement affectée et n’a pas eu beaucoup de cas jusque-là.
Faible taux de distribution de l’aide alimentaire à Kaolack, kits souvent incomplets
A propos du volet résilience économique et sociale, les responsables du comité ont visité un site de distribution de l’aide alimentaire. Mais la cartographie globale qui leur a été faite fait ressortir beaucoup de retard dans le programme de distribution. En effet, même si dans les départements de Guinguinéo et de Nioro on a entre 80 et 90% de taux de distribution, il faut signaler que «dans le département de Kaolack, notamment dans la commune, le taux est relativement bas, de l’ordre de 34,65%». Une faiblesse du taux de distribution liée à des impairs dans la disponibilité des produits. «Il faut noter que les kits étaient parfois incomplets. Parfois, le sucre est arrivé sans le riz, quelquefois, sans les pâtes», souligne le porte-parole, se basant sur les explications des autorités administratives chargées de la distribution. Ces dernières, dit-il, se sont engagées à terminer la distribution dans les semaines à venir.
Mbaye THIANDOUM