EN ETAT DE DELABREMENT TRES AVANCÉ: Deux écoles de la Gueule-Tapée réfectionnées et équipées par Cheikh Seck



 
 
Cheikh Seck n’a pas oublié son passage à l’école Paille d’arachide de la Gueule-Tapée, devenue école Oumar Ameth Wane. L’ancien gardien de but des Lions a remis à neuf et équipé l’établissement, qui était dans un état de délabrement très avancé. Mieux, il a étendu son geste à l’école Alieu Codou Ndoye, juste à côté. 
 
 
C’est la joie et la fierté aux écoles Oumar Ameth Wane ex-Paille d’arachide 1 et Alieu Codou Ndoye de la Gueule-Tapée. Et pour cause, les deux établissements, en état de dégradation très avancée, au point qu’aucun enseignant ne voulait y rester et les parents hésitaient à y envoyer leurs enfants, ont été remis à neuf par Cheikh Seck, ancien portier de l’équipe nationale de football. A l’école Oumar Ameth Wane, il a retapé les 8 salles de classe, réfectionné et équipé le bureau de la directrice, offert 200 tables bancs neufs et réfectionné 100 autres. Il a aussi offert des bureaux pour les enseignants et construit trois salles informatiques équipées de 20 ordinateurs. Quant à l’école Alieu Codou Ndoye, elle a reçu 100 tables bancs neufs, trois salles informatiques équipées de 20 ordinateurs. 
Pour la directrice de l’école Oumar Ameth Wane, ce geste de l’ancien international sénégalais a sorti l’école d’une situation chaotique. «On peinait à faire correctement notre travail. Il a décidé de mettre les enseignants et les apprenants dans des conditions de performance», affirme Ndèye Yacine Fall Babou. Qui est d’autant plus heureuse qu’auparavant, son bureau «n’avait pas de toiture» et qu’elle «était obligée de mettre une bassine quand il pleuvait». Pour Khala Diop, Directeur de l’école Alieu Codou Ndoye, «c’est extraordinaire» ce que Cheikh Seck a fait pour eux, en remettant à neuf ces établissements scolaires. Pour lui, «cette œuvre grandiose aura un effet direct sur le pays, puisqu’il va pousser les parents à emmener leurs enfants dans ce cadre magnifique, sans compter que les enseignants seront moins enclins à demander des mutations». Pour l’enseignant, qui a vu son établissement retrouver une nouvelle jeunesse, «ce geste salutaire doit être applaudi et médiatisé pour qu’il fasse tache d’huile». Maintenant, tout ce qu’il espère, tout comme sa collègue de l’école Oumar Wane, c’est que tout soit fait pour «la préservation» de leur outil de travail.

Mbaye THIANDOUM

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