Les acteurs politiques vont engager bientôt la dernière ligne droite pour les élections locales prévues en janvier 2022. Pour éviter toutes sortes de tension dans le cadre de ces élections, les imams et évêques du Sénégal ont encore convenu d’allier leur voix pour appeler au calme et à la sérénité lors de ces échéances électorales.
Leur appel va à tous les Sénégalais,imams et évêques du Sénégal souhaitent que les prochaines localesse passent dans le calme et la paix. Face à la presse ce lundi, ces autorités religieuses parlent d’enjeux d’une « étape importante dans la vie de notre nation».Selon ces derniers, en ces temps de veille d’élections, les rivalités peuvent s’accentuer,ils appellent ainsi tout le monde à la sérénité. «Il demeure clair qu’en de pareilles circonstances, les légitimes rivalités politiques peuvent se transformer en de graves conflits pouvant entraîner de regrettables agissements à l’encontre de la paix et de la stabilité de notre pays, si on n’y prend pas garde», ont fait savoir les évêques, imams et oulémas du Sénégal, dans une déclaration conjointe.
De ce fait, ces derniers en appellent à la conscience citoyenne et invitent les Sénégalais à se tourner vers Dieu dans une fervente prière pour lui confier le Sénégal et ses habitants. «Que Sa toute puissante bonté éloigne de nous le mal et la division. Nous en appelons ensuite à la conscience citoyenne de tous surtout des acteurs politiques pour adopter des comportements responsables en vue d’élections crédibles, transparentes et paisibles», poursuivent-ils.
Cet appel des autorités religieuses s’adresse de façon particulière à tous ceux qui ont décidé de briguer la voix des Sénégalais, aussi bien ceux de la mouvance présidentielle, de l’opposition, comme de la société civile. «Nous les invitons tous au respect des personnes et des institutions tant dans leur discours que dans leur façon de faire. En effet, personne ne doit mettre en danger la vie et la stabilité de notre nation à travers des propos et des comportements qui incitent à la violence», déclarent-ils.
Ndèye KhadyDIOUF