Du toc



La justice carbure à plein gaz par les temps qui courent. Elle est au-devant de la scène sur trois affaires relatives au sort de députés envoyés au gnouf pour CBV, au sort d’un journaliste d’investigation arrêté, libéré provisoirement et placé sous contrôle judiciaire, puis renvoyé derrière les barreaux 5 jours plus tard. Mais surtout ce feuilleton qui rebondit et rebondit, tenant en haleine Goorgoorlu qui attend impatiemment le dénouement. « Adji et Ousmane », dont on espérait le clap de fin pour bientôt, joue les prolongations. Le DJI, face aux audios de MC Niass, a soumis l’accusatrice à leur aune, pour en vérifier l’authenticité. Banco, ça colle. Sauf que c’est du toc, du cinéma, selon Adji. Cette explication va-t-elle emporter la conviction du DJI ? Doutons-en. Car, au-delà de ces conversations entre l’ouaille et son mara, des échanges entre l’actrice principale et le mentor lougatois sont bien patents et ne peuvent être soupçonnés d’être aussi du toc. Pour dire que les commentaires vont encore aller bon train dans les chaumières sunugaaliennes à propos de cette scabreuse affaire. Ensevelissant pour un temps le rapport sulfureux sur la gestion des fonds Force Covid-19. Ainsi va le pays, en attendant le retour de Niangal.
Waa Ji
 
LES ECHOS

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