La Directrice générale de la Santé Marie Khémess Ngom Ndiaye est persuadée que toute maladie infectieuse verra son déclin avec la vaccination. Cependant, elle a tout de même rassuré que des recherches en termes d'innocuité, de toxicité et d'efficacité par rapport au vaccin ont été effectuées avant l'acquisition du vaccin Sinopharm.
Après avoir reçu sa dose Sinopharm, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye a révélé que cette campagne de vaccination est l’aboutissement d’une stratégie dont l’élaboration a commencé depuis le 6 janvier 2020. «Après le dépistage avec deux laboratoires, nous sommes allés à 15 laboratoires. Nous avons décentralisé au maximum avec la prise en charge des cas graves avec des lits de réanimation de top niveau. Aujourd’hui, avec les gestes barrières, nous voilà avec une arme redoutable qui est la vaccination», indique Dr Khémess avant d’ajouter : «toute maladie infectieuse d’une extrême contamination verra son déclin avec la vaccination ; mais en continuant - puisque nous ne connaissons pas toutes les caractéristiques de ce virus - d’aller ensemble avec les gestes barrières», renchérit le Directeur général de la Santé publique.
Avant d’acheter ce vaccin, nous avons fait des recherches en termes d’innocuité, de toxicité et surtout d’efficacité
Poursuivant, elle rassure les compatriotes réticents à la vaccination. A cet effet, Dr Khémess de révéler que rien ne rentre dans le pays, par la voie normale, en termes de médicaments et produits de santé, sans passer par l’autorité de régulation qui est la Direction de la pharmacie et du médicament en association avec le laboratoire de contrôle des médicaments, avant même que les commandes ne se passent. «Aujourd’hui, nous sommes rassurés. C'est vrai que nous sommes dans l’initiative Covax avec l’Oms et l’Unicef, mais avant même d’aller acheter ce vaccin à la Chine, nous avons fait toutes ces recherches en termes d’innocuité, de toxicité et surtout en terme d’efficacité par rapport à ce vaccin. Ceci est valable pour tous les médicaments des produits de santé», tranche la spécialiste en santé publique.
M. CISS