Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est revenu lors de la conférence de «Le gouvernement face à la presse» sur la loi adoptée en Conseil des ministres et abrogeant la loi de 1976 sur les villages de reclassement. En effet, dans le cadre du traitement de la lèpre, rappelle-t-il, 9 villages de reclassement ont été créés pour organiser le traitement et la réinsertion des Sénégalais atteints de cette maladie. «Depuis, beaucoup de choses ont évolué dans le sens positif, parce que du point de vue du traitement, il y a eu des évolutions et le Sénégal a eu des performances qui le placent dans un niveau d’élimination. Selon les critères de l’Oms, un pays est dans une phase d’élimination quand on a une performance de 1 cas sur 10.000 habitants. Le Sénégal est dans une fourchette de 1 cas sur 55 habitants», relève le ministre de la Santé, persuadé qu’il n’y a plus de lèpre au niveau de ces villages de reclassement. «Ces villages, ajoute-t-il, sont désormais intégrés dans les collectivités territoriales. Il était donc absurde de continuer à laisser cette loi stigmatisante. C’est une avancée majeure au plan sociale», souligne Abdoulaye Diouf Sarr.
Diouf Sarr sur l’abrogation de la loi sur les villages de reclassement
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, est revenu lors de la conférence de «Le gouvernement face à la presse» sur la loi adoptée en Conseil des ministres et abrogeant la loi de 1976 sur les villages de reclassement. En effet, dans le cadre du traitement de la lèpre, rappelle-t-il, 9 villages de reclassement ont été créés pour organiser le traitement et la réinsertion des Sénégalais atteints de cette maladie. «Depuis, beaucoup de choses ont évolué dans le sens positif, parce que du point de vue du traitement, il y a eu des évolutions et le Sénégal a eu des performances qui le placent dans un niveau d’élimination. Selon les critères de l’Oms, un pays est dans une phase d’élimination quand on a une performance de 1 cas sur 10.000 habitants. Le Sénégal est dans une fourchette de 1 cas sur 55 habitants», relève le ministre de la Santé, persuadé qu’il n’y a plus de lèpre au niveau de ces villages de reclassement. «Ces villages, ajoute-t-il, sont désormais intégrés dans les collectivités territoriales. Il était donc absurde de continuer à laisser cette loi stigmatisante. C’est une avancée majeure au plan sociale», souligne Abdoulaye Diouf Sarr.
LES ECHOS
Ajouter un commentaire
Dans la même rubrique :
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}