Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi poussent à se questionner sur l’utilité de la formation, si c’est pour ensuite être utilisé à autre chose. On aurait compris, si les corps dont les éléments sont destinés à d’autres fonctions étaient pléthoriques et souffraient d’un trop-plein. Rendez-vous compte. Rien que dans les nominations d’hier, nous relevons bien neuf (9) instituteurs et professeur d’enseignement moyen envoyés dans l’administration territoriale. Une vieille pratique qui s’expliquait par le fait que ces messieurs connaissaient le terrain et qu’il n’y avait pas assez d’administratifs. Mais maintenant qu’un déficit criard en personnel enseignant est signalé partout, il est temps d’arrêter cette saignée et de former assez de secrétaires d’administration dont la vocation est d’être des sous- préfets. Car, présentement, nombre d’établissements souffrent d’un manque d’enseignants, un déficit que l’autorité académique peine à combler. Que tous ceux qui sont formés pour enseigner et qui se trouvent à des postes administratifs, que ce soit dans les écoles, au ministère de l’Education ou à celui des Finances regagnent les classes auxquelles ils étaient destinés.
Waa Ji