La députée Mama Fatou Ndiaye est revenue sur la pratique de la médecine dans les réseaux sociaux, avant de lier ce phénomène avec la floraison des écoles de santé. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, rappelle que la pratique illégale de la médecine est sévèrement réprimée. Il a révélé qu’un audit a été commandité par le chef de l’Etat dans les écoles de santé. Le ministère de la Santé a aussi entamé un processus de supervision et de contrôle des établissements privés de santé. Un contrôle qui a permis de relever, dit-il, des irrégularités. A l’en croire, les établissements qui ne répondent pas aux normes sont fermés systématiquement.
Déclassification du Littoral de Guédiawaye : Thierno Alassane Sall parle de ‘’mbumbaay’’ foncier, Abdoulaye Sow réplique
Parmi les questions abordées par les députés lors de la plénière d’hier, la question de l’exploitation du littoral de Guédiawaye. C’est Thierno Alassane Sall qui aborde le sujet pour demander si le «chef de l’Etat en exercice du Sénégal indépendant semble moins préoccupé que les colonisateurs du sort des Sénégalais». Rappelant la raison d’être de ce littoral, le député affirme que le détruire, c’est détruire le seul rempart contre des menaces de plus en plus prégnantes. Parlant de ‘’mbumbaay’’ foncier, TAS souligne que 320 conseillers municipaux sortants des 5 communes et de la ville de Guédiawaye sont servis, idem pour des lutteurs, des délégués de quartiers et des imams. Mais pour Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, la réponse à toutes les interpellations est simple : «tous les actes posés par le gouvernement se font sur la base du respect des lois et règlements de ce pays». Listant les deux décrets de déclassification, Abdoulaye Sow aurait aimé que Thierno Alassane Sall lui dise les dispositions violées dans ces opérations. S’agissant des autres allégations, déclare le ministre de l’Urbanisme, il tient à préciser que ce sont les autorités locales sortantes de la ville de Guédiawaye qui avaient émis le souhait d’aménager la bande des filaos à cause de son manque d’infrastructures.