La députée de Benno a certainement eu des sueurs froides dimanche nuit.Amy Ndiaye Gniby,qui s’est permise lors de l’examen du projet de budget du ministère de l’Intérieur de s’attaquer à Serigne Moustapha Sy,a été le centre de toutes les discussions à l’hémicycle après sespropos discourtois à l’endroit du guidespirituel des Moustarchidines Wal Moustarchidaty. Elle s’est d’abord attiré les foudres de ses collègues de l’opposition dont certains voulaient en venir aux mains pour lui faire regretter ses propos. La bonne dame qui s’est construite une nouvelle réputation de «pank» a campé sur sa position, ce qui a attisé davantage la colère des députés de Yewwi AskanWi qui réclamaient des excuses.Le président de l’Assemblée nationale qui n’arrivait pas à calmer les esprits s’est résolu à suspendre la séance jusqu’à hier matin.
Mais, selon une source, alors que les députéscommençaient àquitterles lieux, des talibés de Serigne Moustapha Sy ont débarqué à l’Assemblée nationale pour solder leurs comptes avec Amy Ndiaye Gniby. N’eût été l’intervention des gendarmes sur place, ces derniers auraient investi les lieux. Notre source de révéler que malgré l’intervention rapide de la gendarmerie, les Moustarchidines ont réussi à s’attaquer à quelques véhicules garés aux abords de l’Assemblée nationale. Amy Ndiaye Gniby, elle,a été escortée par de éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip). On nous a aussi signalé la présence de la Bip lundi matin devant le Bureau de Farba Ngom avant l’ouverture de la séance plénière.
Mais, selon une source, alors que les députéscommençaient àquitterles lieux, des talibés de Serigne Moustapha Sy ont débarqué à l’Assemblée nationale pour solder leurs comptes avec Amy Ndiaye Gniby. N’eût été l’intervention des gendarmes sur place, ces derniers auraient investi les lieux. Notre source de révéler que malgré l’intervention rapide de la gendarmerie, les Moustarchidines ont réussi à s’attaquer à quelques véhicules garés aux abords de l’Assemblée nationale. Amy Ndiaye Gniby, elle,a été escortée par de éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip). On nous a aussi signalé la présence de la Bip lundi matin devant le Bureau de Farba Ngom avant l’ouverture de la séance plénière.