Démission de Samm Sa Kaddu : Thierno Bocoum snobe Dethié Fall



Sur la liste nationale de Samm Sa Kaddu à la 5e position, Dethié Fall s’est retiré après une audience avec le Premier ministre et tête de liste du Pastef. Interpellé sur la question devant le "Jury du dimanche" sur iRadio, Thierno Bocoum opte pour le mépris. À la limite, il n’a pas répondu aux questions concernant son ancien camarade de parti au Rewmi d'Idrissa Seck. Par exemple, quand le présentateur lui demande s’il est dans le mépris, il répond sèchement : « On va proposer un système de mépris. » Avant de couper court : « Nous sommes dans une coalition. Aujourd'hui, il a décidé de quitter la coalition pour être dans une autre coalition. Nous continuons à nous concentrer sur notre coalition. Il n'a pas tort ; il a eu tort. Nous continuons à nous concentrer sur notre coalition. Nous produisons nos énergies, nos réflexions sur notre coalition. Aujourd'hui, le plus important, d'abord, c'est qu'il faut comprendre que nous sommes dans l'urgence. Vous avez vu les conditions dans lesquelles les élections se sont présentées à nous. Donc, évidemment, aujourd'hui, nous avons beaucoup de choses à faire. Nous ne pouvons pas nous orienter sur autre chose. Nous travaillons à construire notre coalition. Nous travaillons à davantage aller vers les Sénégalais. C'est ça le plus important. »
 
 
 
Dans le même sillage, M. Bocoum souligne que contrairement à ce qui se dit, il n’a jamais eu de problème avec Dethié Fall quand ils étaient dans le même parti. « Nous étions dans le même parti ; nous n'avons jamais eu de problème. Nous sommes en politique. Moi, je suis un leader politique. J'assume mes positions. C'est un leader politique. Et il y a d'autres leaders politiques également. Tous les leaders politiques ne comprennent pas qu'il y a la possibilité de faire ses choix et d'avoir sa liberté. Donc, me concernant, je ne commente pas les décisions des autres leaders politiques, mais j'assume les miennes. Je les assume totalement. Et ma position, ma décision dans cette affaire, c'est qu'on doit se concentrer sur notre propre esprit ». 
 
 
 
Sur les va-et-vient, la transhumance sur la scène politique, il répond : « C'est du domaine de la responsabilité individuelle. Et nous avons cette responsabilité collective qui concerne les populations, de pouvoir apprécier le moment où on est. Les gens bougent beaucoup parce que, sûrement, ils manquent de conviction. »
 
 
 
 
 
 
 

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