DRAME CONJUGAL PRESUME A LA SICAP LIBERTE 5 :Une femme battue puis étranglée à mort par son époux



 
 
Il y a eu une tragédie conjugale à la Sicap Liberté 5 de Dakar. Une femme répondant au nom de S. S, dont la famille vit à Pikine Icotaf Cité 1 en face de l’école 4 de la Cité 2, en banlieue dakaroise, aurait été sauvagement battue puis tuée par strangulation par son époux nommé O, qui exerce le métier de mécanicien.
 
 
 
 
 
Tout serait parti d’une violente prise de bec, dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 septembre courant, entre la dame S. S. et le mari. Qui vivaient en couple dans un appartement en location dans un immeuble, sis à la Sicap Liberté 5 à Dakar.
 
Il appelle ses deux amis avec qui il invente une histoire de glissade de celle-ci sur les carreaux
 
On ignore le mobile de la dispute entre les conjoints. Mais, d’après certaines indiscrétions, lorsque le mari a battu et tué par strangulation la jeune femme, il a vite réalisé la gravité de son geste et a eu peur. Ainsi, il câble deux de ses amis et leur demande de venir dare-dare à la maison. Ce qui sera fait. Il les prend ensuite en aparté et leur explique en quelques mots les détails du meurtre. Ensemble, ils décident d’étouffer le drame. Ils se concertent et optent de rapporter des contrevérités. Un des amis téléphone en toute urgence aux parents de la dame et leur sert une version tronquée. Qui consiste à dire que la jeune femme a perdu la vie, suite à une glissade sur les carreaux de l’appartement qui lui auraient valu une brusque chute. Une pilule trop grosse et amère à avaler pour les membres de la famille de la défunte. Qui sursautent de stupeur et interrompent net la communication téléphonique en jetant au sol le téléphone portable avec lequel ils échangeaient avec l’ami en question. Ils ameutent ensuite le voisinage par des cris de détresse.
 
Les sapeurs trouvent des détails troublants sur la scène et exigent la présence de la police
 
D’autres membres de la famille soupçonnent quelque chose de louche et manœuvrent au bout du fil les deux amis, histoire de leur tirer les vers du nez. Le mari prend le téléphone à son ami et lâche: «S. S. est décédée». Des proches de la défunte se rendent illico-presto sur les lieux. Alertés, les sapeurs-pompiers débarquent dans l’immeuble, découvrent des détails troublants sur la scène et exigent la présence de la police avant de procéder à l’évacuation du corps sans vie dans un centre hospitalier pour les besoins d’une autopsie. Après examen visuel du corps, les agents découvrent des traces de violences et autres blessures corporelles et surtout du sang. Ils soupçonnent une scène de ménage ayant mal tourné. Ils cuisinent les deux amis ainsi que le mari. Lequel change de version et déclare que son épouse s’est suicidée par pendaison.
 
Le mari se rétracte et parle de suicide de la dame par pendaison, lui et ses amis arrêtés
 
Les flics enquêteurs finissent par découvrir la vérité et mettent aux arrêts l’époux et ses deux amis. Pendant que les deux amis défilent devant les enquêteurs, les membres de la famille de la défunte S. S, qui sont très connus à la Cité 1 de Pikine Icotaf, affluent en masse vers la maison mortuaire.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
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