Les faits sont survenus dans la matinée de ce lundi 25 Mai 2020, au quartier Randoulène, à Thiès, devant la porte de la maison d’un tradipraticien, au quartier Randoulène. Le jeune Mouhammad Gueye, âgé seulement d’environ une vingtaine d’année, menuisier-tapissier de son état, a rendu l’âme juste au moment où son père, Ndiapali Ggueye, demeurant au quartier Seras-Nimzath, sur la route de Khombole, dans la commune Thiès-Est, l’amenait chez le guérisseur, pour y recevoir des soins. Le défunt enfant trainait depuis presque trois mois une maladie « surnaturelle », « mystico-traditionnelle » d’après certaines « croyances ancestrales africaines », une sorte d’abcès communément appelé sous nos cieux « féétt Saloum ». Il était atteint au niveau de la gorge.
Son père dit avoir déjà eu à recourir aux services d’un nombre important de guérisseurs, avant de débarquer, ce lundi, à Randoulène, où, hélas, le jeune patient devait exhaler le dernier soupir avant même de franchir le seul de la maison du soigneur traditionnel. « Mon fils est malade depuis trois mois. Je suis déjà allé solliciter l’aide de plusieurs marabouts, en vain. On m’a dit que c’est une maladie qui ne se soigne pas à l’hôpital. On était venu voir ce guérisseur de Randoulène mais Dieu Tout-Puissant en a décidé autrement. C’est trop dur mais on s’en remet à la volonté divine. Quand on est arrivé on a fait que quelques mètres de marche, mais je sentais que déjà la maladie l’avait gagné. Il n’en pouvait plus. Un instant il est allé s’asseoir sur une sorte de banquette devant la maison en question, avant, quelques minutes plus tard, de rendre l’âme sous mes yeux ».
Son père réfute la thèse du Covid-19
Le père éploré du défunt jeune menuisier-tapissier, en cette période de crise sanitaire, se veut toutefois catégorique quant à la cause réelle de la disparition de son fils qui, dit-il, « ne soufrait d’aucune autre affection, si ce n’est cet abcès qui l’a emporté ». Il se veut d’autant plus convaincant que, dit-il, « Chez moi on s’entoure méticuleusement de tous les soins, de toutes les précautions d’hygiène, nous sommes une famille très respectueuse des mesures d’hygiène édictées par les autorités compétentes en cette période de pandémie de coronavirus. Mouhammad était un enfant qui ne se déplaçait pas beaucoup, Il a été atteint de cette maladie bien avant la manifestation du Covid-19 au Sénégal, presque un mois avant. Si j’avais le moindre doute sur un quelconque signe lié à ce virus, le concernant, je serais le premier à me rendre directement avec lui à l’hôpital ».
Averties, les autorités compétentes ont effectué le déplacement pour s’acquitter de leur devoir. Le corps sans vie de l’enfant a été évacué au centre hospitalier Ahmadou Sakhir Ndiéguene par les éléments de la Caserne des sapeurs-pompiers de Thiès, ce avec toutes les précautions d’hygiène requises.
Son père dit avoir déjà eu à recourir aux services d’un nombre important de guérisseurs, avant de débarquer, ce lundi, à Randoulène, où, hélas, le jeune patient devait exhaler le dernier soupir avant même de franchir le seul de la maison du soigneur traditionnel. « Mon fils est malade depuis trois mois. Je suis déjà allé solliciter l’aide de plusieurs marabouts, en vain. On m’a dit que c’est une maladie qui ne se soigne pas à l’hôpital. On était venu voir ce guérisseur de Randoulène mais Dieu Tout-Puissant en a décidé autrement. C’est trop dur mais on s’en remet à la volonté divine. Quand on est arrivé on a fait que quelques mètres de marche, mais je sentais que déjà la maladie l’avait gagné. Il n’en pouvait plus. Un instant il est allé s’asseoir sur une sorte de banquette devant la maison en question, avant, quelques minutes plus tard, de rendre l’âme sous mes yeux ».
Son père réfute la thèse du Covid-19
Le père éploré du défunt jeune menuisier-tapissier, en cette période de crise sanitaire, se veut toutefois catégorique quant à la cause réelle de la disparition de son fils qui, dit-il, « ne soufrait d’aucune autre affection, si ce n’est cet abcès qui l’a emporté ». Il se veut d’autant plus convaincant que, dit-il, « Chez moi on s’entoure méticuleusement de tous les soins, de toutes les précautions d’hygiène, nous sommes une famille très respectueuse des mesures d’hygiène édictées par les autorités compétentes en cette période de pandémie de coronavirus. Mouhammad était un enfant qui ne se déplaçait pas beaucoup, Il a été atteint de cette maladie bien avant la manifestation du Covid-19 au Sénégal, presque un mois avant. Si j’avais le moindre doute sur un quelconque signe lié à ce virus, le concernant, je serais le premier à me rendre directement avec lui à l’hôpital ».
Averties, les autorités compétentes ont effectué le déplacement pour s’acquitter de leur devoir. Le corps sans vie de l’enfant a été évacué au centre hospitalier Ahmadou Sakhir Ndiéguene par les éléments de la Caserne des sapeurs-pompiers de Thiès, ce avec toutes les précautions d’hygiène requises.