DOSSIER SWEET BEAUTE: Pastef démonte les incohérences d’Adji Sarr, demande un non-lieu total et interpelle le juge Maham Diallo



 
 
 
24 heures après le premier face-à-face entre son leader Ousmane Sonko et l’accusatrice de ce dernier, Adji Sarr, le Bureau politique des Pastef a animé une conférence de presse pour demander le non-lieu total pour son président. Bassirou Diomaye Faye et Cie fondent leur demande sur l’inexistence de preuves dans cette affaire. Les partisans de Ousmane Sonko ont profité de l’occasion pour dénoncer l’arrestation de leur camarade Fadilou Keita, arrêté pour un post sur sa page Facebook à propos de l’affaire de la disparation des deux militaires.
 
 
 
De dangereuses pratiques injustes sont entrain de guetter ce pays et qui, si on n’y prend garde, risquent de le bruler définitivement. C’est en ces termes que le Bureau politique de Pastef a qualifié la situation qui prévaut au Sénégal et qui, selon eux, fait penser à ce qui se passe dans les dictatures. Revenant sur la confrontation entre Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr, Bassirou Diomaye Faye et Cie regrettent que le pays ait compté autant de morts et de dégâts matériels pour un complot orchestré par des politiciens qui ont fait jouer à la dame Adji Sarr le premier rôle. «On en est arrivé dans notre pays à admettre qu’une petite fille, manipulée par des comploteurs, joue allégrement, comme le ferait un enfant avec ses jouets, avec des vies humaines qu’on étale, un peuple soudé qu’on partitionne. Des démentis aux témoignages à charge en passant par les enregistrements révélateurs d’un complot jusqu’au rapport interne de la gendarmerie, tout montre que le complot, qui ne fait plus l’ombre d’un doute, a été ourdi pour liquider un adversaire politique», a déclaré Bassirou Diomaye Faye. «Cette accusatrice qu’on croyait jusqu’à hier enceinte de 25 mois, a dit au Sénégal que jamais elle n’a été enceinte», dit-il, ajoutant qu’au regard de ce qui s’est passé, il est temps que la fin cette macabre récréation qui discrédite les institutions de ce pays, qui jette en pâture notre Etat, qui rabaisse la dignité du peuple sénégalais dans toute sa fierté, soit sifflée.«Trop, c’est trop. On ne peut pas continuer à laisser une gamine avec des manipulateurs et des manipulatrices qui s’enrichissent sur sa naïveté et sur l’irresponsabilité de sa famille qui l’a totalement abandonnée, continuer à jouer avec la sécurité nationale, avec la cohésion nationale, avec la quiétude nationale. On n’est plus dans une logique de manifestation de la vérité. Le complot est établi, les enregistrements sonores et le rapport interne de la gendarmerie le prouvent et les incohérences et le mutisme de l’accusatrice qui a tout le temps clamé qu’elle détenait des preuves qu’elle verserait au dossier du juge suffisent à démontrer ce complot. Il est temps qu’on arrête», a-t-il encore fait savoir.
Avant d’interpeller l’opinion.«Ce que nous demandons aujourd’hui, face au monde, devant l’opinion nationale et internationale, c’est la fin de cette persécution qui ne dit pas son nom. On convoque, on re-convoque, on auditionne à tout va un citoyen libre qui défère tranquillement à la convocation du juge. C’est toujours à 4 heures du matin qu’on barricade son domicile pour ne lever les barrières qu’à 23 heures empêchant sa famille, ses amis, ses camarades de parti de lui apporter leur soutien. Et on regarde faire comme si tout était normal. Il est temps qu’on arrête cette persécution», regrette l’inspecteur des impôts et domaines.
Profitant de l’occasion pour dénoncer l’arrestation de leur camarade Fadilou Keita, interpellé pour un post sur sa page Facebook à propos de l’affaire de la disparation des deux militaires, les camarades de Ousmane Sonko parlent d’une tentative de dissimuler leur déconvenue lors de la confrontation, alors que Adji Sarr n’a apporté aucune preuve. «Qu’est-ce que Fadilou Keita a dit sur ce post Facebook qui soit plus grave que ce que Ameth Suzanne Camara a dit sur le plateau de Sen Tv et qui est aujourd’hui libre de ses mouvements ? Il a tout simplement émis une opinion et dans un pays normal, les gens ont le droit d’émettre des opinions sur les événements qui interpellent leur pays. Nous demandons sa libération immédiate ainsi que celle de tous les otages politiques du régime du Président Macky Sall», a-t-il martelé.
 
 
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
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