Alors qu’elle a décidé de prendre ses distances avec ce qu’il convient d’appeler la ligne dure de la société civile sénégalaise, la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (Sos/Paix) ne milite pas moins pour une présidentielle libre, transparente, inclusive et crédible. Moundiaye Cissé et ses collègues ont tenu, hier dimanche 11 juin 2023, un atelier de réflexion et d’échange sur le dialogue national lancé par le président de la République. Le conclave, apprend-on d’un communiqué publié par ladite organisation, a visé principalement l’élaboration de la contribution de la société civile au dialogue politique en vue de favoriser un processus électoral intègre et un climat de paix et de stabilité. Au terme des travaux, Sos/Paix a abouti à trois principales recommandations. Il s’agit d’abord d’une recommandation sur le format et la méthodologie du dialogue politique, ensuite d’une recommandation sur les points à inscrire à l’agenda du dialogue politique et enfin d’une recommandation sur les points prioritaires.
Les acteurs de la société civile, regroupés au sein de la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (Sos/Paix), ont tenu, ce dimanche 11 juin 2023, un atelier de réflexion et d’échange sur le dialogue national lancé par le président de la République. L’atelier en question a été l’occasion pour les organisations membres de Sos/Paix de revenir sur bien des points liés à l’actualité nationale. Toutefois, il a visé principalement l’élaboration de la contribution de la société civile au dialogue politique en vue de favoriser un processus électoral intègre et un climat de paix et de stabilité.
« Consciente de la nécessité d'engager la réflexion sur les voies et moyens pour la préservation de notre modèle démocratique et l'exception sénégalaise ; Engagée pour la promotion du dialogue dans un contexte de remous et de tensions d’une gravité exceptionnelle qui menace la paix et la stabilité que suscite le jeu de pouvoir ; Considérant que notre pays, grâce à la maturité de sa classe politique, a su, par le passé, dépasser les clivages, les suspicions et les contestations pour préserver l'essentiel : notre commun vouloir de vie commune, dans le respect des valeurs fondamentales de République et de l'esprit de tolérance et de cohésion nationale », ont indiqué les organisations membres de la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (Sos/Paix).
Considérant que la compétition électorale n'est pas une fin en soi, Sos/Paix note ce que celle-ci devrait s'aligner sur la définition de règles consensuelles garantissant des élections libres, transparentes, inclusives et crédibles. Une telle posture que le Sénégal a maintes fois affichée à la face du monde, doit être consolidée.
Ainsi, au terme des travaux, la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (Sos/Paix) a livré trois principaux recommandations. Il s’agit d’abord d’une recommandation sur le format et la méthodologie du dialogue politique, ensuite d’une recommandation sur les points à inscrire à l’agenda du dialogue politique et enfin d’une recommandation sur les points prioritaires.
« Sur le format et la méthodologie du dialogue politique, il a été retenu de mettre en place une commission cellulaire dotée de pouvoirs et présidée par une personnalité désignée de manière consensuelle par les différentes parties prenantes, de définir un mode de prise de décision et d’arbitrage et de procéder à l’évaluation du niveau de mise en œuvre des points d’accord actés par la Commission du dialogue politique instituée en 2019 », a indiqué le communiqué de Sos/Paix.
Et d’ajouter : « sur les points à inscrire à l’agenda du dialogue politique, l’atelier propose d’intégrer la réforme du Conseil constitutionnel, la création d’un organe d’observation de la démocratie, le rôle et la place de la société civile dans le processus électoral ainsi que la création d’un Cadre permanent de concertation politique (Cpcp) ». En ce qui concerne le troisième point, relatif aux points prioritaires, le communiqué rapporte qu’il a été répertorié et hiérarchisé neuf (09) questions, notamment celles relatives aux conditions de participation à l’élection présidentielle de 2024.
Sidy Djimby NDAO