Ils avaient demandé au gouvernement de leur accorder le temps de parler à leurs bases pour pouvoir revenir avec une décision, mais, il faudra encore attendre avant de voir le Saems et le Cusems se prononcer. Les consultations, d’après Abdoulaye Ndoye que nous avons joint au téléphone, sont toujours en cours. Et ils ne se prononceront que quand ils auront fini de recueillir l’avis de la base. A propos des attaques venant de leurs camarades, signataires du document, le secrétairegénéral du Cusems dit que le moment venu, ils répondront à tout ça.
Le Saems et le Cusems ne sont pas encore décidés à un retour dans les classes. Les consultations auprès de la base ne sont pas finies, d’après Abdoulaye Ndoye que nous avons joint au téléphone. «Les travaux ne sont pas encore terminés. Nous attendons toujours les procès-verbaux de la base pour savoir la tournure à prendre. Tant que nous n’avons pas reçu tous les Pv des assemblées générales des régions, on ne pourra se prononcer, encore moins lever le mot d’ordre», fait-il savoir au bout du fil. Ce qui signifie que le Saems et le Cusems n’ont encore pris aucune décision. Il promet de se prononcer au moment opportun. A la question de savoir ce qu’il pense des piques lancées par le secrétaire général de l’Uden, Abdoulaye Ndoye refuse pour le moment de répondre: «en tout cas, le moment venu, nous dirons tout ce qu’on a à dire». Ainsi, tout semble être verrouillé par ces deux syndicats membres du G7.
Lors du point de presse des membres du G7 signataires du contrat, hier, au siège de l’Uden, le SG dudit syndicat a mis du sable dans le repas des non signataires. Abdourahmane Guèye dit avoir identifié un quatrième acteur dans le dialogue, les réseaux sociaux. «Il ya des personnes qui, depuis l’entame de notre plan d’action, se cachent derrière leur clavier pour nous lancer des piques. Mais on ne leur accorde point d’importance, car c’est nous qui sommes les élus. Cependant, nous tenons juste à éclairer la lanterne de la population. C’est des personnes qui essayent de manipuler et d’attirer le maximum de leur côté en prélude aux élections de représentativité qui se profilent à l’horizon»,a précisé le SG de l’Uden. Ainsi selon nos sources, le G7 serait au bord de l’implosion, car il ne reste qu’un fil pour voir le G7 exploser pour donner naissance au G2 et au G5.
En attendant la sortie des deux syndicats les plus représentatifs dans le moyen et secondaire, l’école reste toujours prise en otage par les deux parties en négociations.
Baye Modou SARR