Après le lancement des travaux le 30 mai dernier au palais, sous la férule du Président Macky Sall, les participants au dialogue ont repris les activités hier. Partant sur la base de la continuité, il y aura huit commissions comme en 2019. La commission politique n’était pas en reste, elle s’est réunie hier à la Direction des Élections et c’est le Directeur général des Élections qui a exceptionnellement présidée la séance.
Deuxième activité pour les participants au dialogue national : les différentes commissions ont tenu leur première rencontre hier pour jeter les bases de leur programme de travail. Comme l’avait demandé le chef de l’Etat, à part la commission politique qui avait terminé son rapport en 2019, toutes les autres vont continuer ce qu’elles avaient entamé lors du dernier dialogue, tout en gardant les mêmes présidents.
Pour la commission politique, le poste de président, nous dit-on, est toujours vacant, puisque le professeur Babacar Kanté qui devait la présider est actuellement hors du pays. Les membres de la commission politique vont devoir trouver un président pour conduire les travaux.
En attendant, c’est le Directeur des Élections, Thiendella Fall, qui a présidé hier la séance de travail de ladite commission dans les locaux de la Direction des Élections. Il a ainsi appelé les acteurs à se donner la main pour avancer très vite, en tenant compte du délai. Pour lui, le contexte actuel appelle chacun d’eux à privilégier l’intérêt commun pour que le Sénégal en sort gagnant. Attirant davantage l’attention des acteurs sur l’importante mission qui les attend, M. Fall se dit confiant quant au bon déroulement des travaux.
Pour cette première séance, les acteurs ont reçu deux documents à exploiter durant le week-end. Il s’agit d’un projet de termes de référence et le projet de code de conduite. A noter que lors de la cérémonie d’ouverture du dialogue, chaque entité avait remis ses attentes concernant les termes de référence aux services de la Présidence qui les ont compilées. La prochaine séance prévue lundi prochain permettra aux membres de la commission de faire parvenir leurs amendements afin qu’un document final consensuel sur les termes de référence soit établie.
Pour ce qui est du code de conduite, ils sont partis sur la base de celui de 2019 qui avait établi des rencontres de un jour sur deux. Celui-ci, par contre, risque de connaître des modifications, selon un des acteurs, car cette fois-ci, ils se retrouvent avec un délai beaucoup moins long qu’en 2019.
Ndèye Khady DIOUF