La Direction de la prévision et des études économiques s’est penchée sur le climat des affaires durant la pandémie du coronavirus. Il résulte que les chefs d’entreprise ne savent plus à quel domaine se fier. En effet, le climat des affaires (calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises) s’est dégradé en rythme mensuel et est ressorti en dessous de sa moyenne de long terme, en mars 2020. Cette situation reflète les orientations défavorables des opinons respectives des industriels, entrepreneurs BTP et prestataires de services. Sur une base annuelle, l’indicateur s’est aussi affaissé de 3,7 points sur la période.
La pandémie du coronavirus continue de faire mal à l’économie sénégalaise et ce ne sont pas les chefs d’entreprise qui diront le contraire. Dans l’industrie, l’insuffisance de la demande (48%), l’approvisionnement difficile en matières premières (26%), la concurrence supposée déloyale (26%) et les difficultés de recouvrement des créances (26%) ont constitué les principales contraintes à l’activité. Par ailleurs, le climat des affaires s’est tassé (-0,8 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs aux commandes reçues et perspectives de production.
Pessimisme des chefs d’entreprise des Btp
Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (75%), l’accès difficile au foncier (50%), la concurrence supposée déloyale (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Par ailleurs, le climat des affaires est devenu moins attrayant (-1,4 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives de commandes publiques et privées.
L’inquiétude des chefs d’entreprise sur les perspectives de chiffre d’affaires, commandes reçues et tarifs pratiqués
Au titre du sous-secteur des services, la plupart des interrogés ont évoqué les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence jugée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%) et la fiscalité (29%) comme les principales entraves à l’activité, en mars 2020. En sus, le climat des affaires s’est affaissé (-2,3 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la détérioration des soldes d’opinion relatifs aux commandes et tarifs pratiqués. En outre, la situation de crise liée au Covid-19 a vraisemblablement sapé le moral des enquêtés quant aux perspectives de chiffre d’affaires, commandes reçues et tarifs pratiqués.
S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (75%) et l’insuffisance de la demande (75%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en mars 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+2,8 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des commerçants quant aux perspectives de commandes et de chiffre d’affaires a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur.
Samba THIAM
La pandémie du coronavirus continue de faire mal à l’économie sénégalaise et ce ne sont pas les chefs d’entreprise qui diront le contraire. Dans l’industrie, l’insuffisance de la demande (48%), l’approvisionnement difficile en matières premières (26%), la concurrence supposée déloyale (26%) et les difficultés de recouvrement des créances (26%) ont constitué les principales contraintes à l’activité. Par ailleurs, le climat des affaires s’est tassé (-0,8 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs aux commandes reçues et perspectives de production.
Pessimisme des chefs d’entreprise des Btp
Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont les difficultés de recouvrement des créances (75%), l’accès difficile au foncier (50%), la concurrence supposée déloyale (50%) et l’accès difficile au crédit (50%). Par ailleurs, le climat des affaires est devenu moins attrayant (-1,4 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des chefs d’entreprises enquêtés quant aux perspectives de commandes publiques et privées.
L’inquiétude des chefs d’entreprise sur les perspectives de chiffre d’affaires, commandes reçues et tarifs pratiqués
Au titre du sous-secteur des services, la plupart des interrogés ont évoqué les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence jugée déloyale (43%), l’insuffisance de la demande (43%) et la fiscalité (29%) comme les principales entraves à l’activité, en mars 2020. En sus, le climat des affaires s’est affaissé (-2,3 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la détérioration des soldes d’opinion relatifs aux commandes et tarifs pratiqués. En outre, la situation de crise liée au Covid-19 a vraisemblablement sapé le moral des enquêtés quant aux perspectives de chiffre d’affaires, commandes reçues et tarifs pratiqués.
S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (75%) et l’insuffisance de la demande (75%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en mars 2020. Toutefois, le climat des affaires s’est renforcé (+2,8 points) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations favorables des soldes d’opinion relatifs aux commandes et chiffre d’affaires. L’optimisme des commerçants quant aux perspectives de commandes et de chiffre d’affaires a, aussi, contribué à la progression de l’indicateur dans le sous-secteur.
Samba THIAM