En effet, sur les 13 postes de la région, il a été noté que 12 sont déficitaires. D’ailleurs, au poste de Bango, il n’a été enregistré que 17,8 mm d’eau, tandis qu’à Ndioum, 114 mm ont été notés. Ce qui fait dire au Directeur régional du Développement rural, Ahmadou Baldé que les cultures ont souffert de ce déficit et elles ont même subi des attaques. Mais, il a souligné que des mesures ont été prises, avec le renforcement en semences en niébé. «Globalement, nous allons vers une campagne moyenne, car on a connu une situation déficitaire et cela va vers une baisse de rendement pour certaines cultures», a-t-il dit. M. Baldé de préciser toutefois que l’arachide et le mil sont à semi récolte. Aussi, a-t-il encore révélé que ce déficit a entrainé une baisse des plans d’eau, entrainant une décrue.
Conséquences fâcheuses : les cultures de décrue seront affectées, car les cotes d’eau sont en baisse. Face à cette situation, le ministère a demandé à sa Direction d’intensifier les cultures irriguées comme la tomate, l’oignon, le gombo. «Cette intensification va permettre aux producteurs de compenser le gap», a-t-il soutenu. Déjà, il est envisagé un soutien de l’Etat aux familles. Avec l’arrivée de la campagne de contre-saison froide, le premier comité de crédit s’est tenu avec comme objectif de cultures l’emblavement de 2600 hectares pour la tomate, 5300 ha pour l’oignon, 1200 ha pour le maïs et 2500 ha pour la patate douce.
Concernant la riziculture, la spécificité de la région est la culture irriguée, avec des objectifs précis. Pour cette année, il est envisagé de cultiver 50.000 hectares dont 40.000 pour la vallée du fleuve et 10.000 pour la région de Matam. Pour l’heure, 22.000 hectares sont repiqués dans la vallée. «Avec l’appui de la Direction de la protection des végétaux, les cultures seront protégées contre les rats», a déclaré Ahmadou Baldé qui, malgré le déficit pluviométrique noté, demeure très optimiste pour les cultures irriguées.
Alassane Mbaye
Conséquences fâcheuses : les cultures de décrue seront affectées, car les cotes d’eau sont en baisse. Face à cette situation, le ministère a demandé à sa Direction d’intensifier les cultures irriguées comme la tomate, l’oignon, le gombo. «Cette intensification va permettre aux producteurs de compenser le gap», a-t-il soutenu. Déjà, il est envisagé un soutien de l’Etat aux familles. Avec l’arrivée de la campagne de contre-saison froide, le premier comité de crédit s’est tenu avec comme objectif de cultures l’emblavement de 2600 hectares pour la tomate, 5300 ha pour l’oignon, 1200 ha pour le maïs et 2500 ha pour la patate douce.
Concernant la riziculture, la spécificité de la région est la culture irriguée, avec des objectifs précis. Pour cette année, il est envisagé de cultiver 50.000 hectares dont 40.000 pour la vallée du fleuve et 10.000 pour la région de Matam. Pour l’heure, 22.000 hectares sont repiqués dans la vallée. «Avec l’appui de la Direction de la protection des végétaux, les cultures seront protégées contre les rats», a déclaré Ahmadou Baldé qui, malgré le déficit pluviométrique noté, demeure très optimiste pour les cultures irriguées.
Alassane Mbaye