DATE DE LA DPG FIXÉE AU 11 SEPTEMBRE : Amadou Ba fustige l’illégalité de la date, parle de défiance de Bby et précise que le Pm ne défèrera à aucune convocation illégale




 
 
 
Après que la date de la Déclaration de politique générale (Dpg) du Premier ministre a été fixée par l’Assemblée nationale, le député de Yewwi, Amadou Ba, est monté au créneau pour qualifier «d’illégalité» cette date et accuser dans la foulée la majoritaire d’avoir défié la Constitution. «Bby vient de fixer la Dpg au 11 septembre, veille de la date constitutionnelle de la dissolution en violation flagrante du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (Rian). En effet, aux termes de l’art 97 nouveau du Rian, ce n’est pas à l'Assemblée nationale de fixer la date, mais au Premier ministre lui-même ; l’Assemblée nationale doit juste être informée huit jours au moins avant la date retenue», explique le député de la mouvance présidentielle.
A l’en croire, après la convocation de la Dpg en session extraordinaire par le président de la République, il est évident, dit-il, que le délai de 8 jours entre l’information de l’Assemblée nationale et la tenue de la Dpg renvoie au 13 septembre ; pile poil la date constitutionnelle actée par le Conseil constitutionnel pour une éventuelle dissolution. Amadou Ba est d’avis que Bby, après «l’échec pathétique» de la motion de censure, veut désormais créer une véritable crise constitutionnelle, somme toute bien artificielle, pour se venger du camouflet présidentiel qui a court-circuité leur stratégie. Face à cette situation, il rappelle que le chef du gouvernement est légalement protégé par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et ne défèrera à aucune convocation illégale.
 
M. CISS
 
 
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :