Sunugaal, dans sa courte histoire, s’est retrouvé plusieurs fois à la croisée des chemins, sous le regard attentif de la communauté internationale. Estampillé valeur sûre, notre pays a toujours su prendre le dessus sur lui-même, terrassant ses propres démons pour relever la tête et poursuivre sa marche inexorable vers l’émancipation démocratique et le développement inclusif. Y arrivera-t-il cette fois encore ? Les tendances lourdes nous disent le contraire. Au vu de tout ce qui a cours depuis mars 2021 et qui, aujourd’hui, verra son épilogue sous forme de sentence à Ndakaaru et à Abuja. Relativement à l’avenir d’un homme politique dont la trajectoire enjambe nos frontières, suscitant un énorme espoir chez les Africains dont il incarne la volonté de souveraineté. Si ses partisans attendant un résultat positif de la Cour d’Abuja, c’est plus de la haute juridiction sunugaalienne qu’est espérée cette confirmation du printemps judiciaire annoncé auparavant par sa propre procureure, puis magistralement confirmé par le juge de Ziguinchor. Les Sunugaaliens n’attendent pas moins, afin que soit rehaussé le prestige de ce pouvoir et que ses servants s’inscrivent dans le sillon historique tracé par le juge Kéba Mbaye. Alea jacta est !
Waa Ji