Faut-il en rire ou en pleurer ? L’image que renvoie la première institution du pays, lorsqu’arrive le terme du bail de son occupant, est loin d’être reluisante. Elle est plutôt écornée, pour dire le moins. Excepté Léo Poète qui s’en est allé avant terme. Njool, lui, avait soutenu avant sa chute n’être pas au courant de la vente de sachets de lait à 25 francs (sic). Son successeur, Njomboor, en était arrivé à vouloir faire sauter le quart bloquant pour faciliter sa pérennité. Quant à Niangal, c’est comme s’il ne s’entend pas parler, au vu des actes qu’il pose. Clamant en effet urbi et orbi la nécessaire régulation des réseaux sociaux, parce qu’ils véhiculent des contre-valeurs, c’est bien lui qui déroule le tapis rouge à ses contempteurs du net les plus virulents, s’affichant avec eux et les recevant en son palais. Les insulteurs, lorsqu’ils acceptent de tourner casaque et d’orienter leur venin vers ceux d’en face, sont recyclés et deviennent fréquentables. La notion de premier magistrat attachée à la fonction présidentielle ne sied plus lorsqu’un malfrat qui détourne les documents de candidat est reçu au palais, tout comme ces insulteurs prenant la pose avec Prési. Peuchère !
Waa Ji