D’une séparation des pouvoirs pas très nette, décriée depuis l’instauration du présidentialisme fort par Léo-Poète, Sunugaal est en train de sombrer dans une confusion des pouvoirs, à travers cette affaire alléguée de corruption au Conseil constitutionnel objet d’une commission d’enquête parlementaire. Mais également cette audience accordée par Prési à des « spoliés » du parrainage qui se plaignent du contrôle effectué par le même Conseil constitutionnel. Pour dire que le bâtonnier ne savait pas si bien dire en pointant l’affaiblissement de la justice par ceux qui devaient la protéger. En tout cas, si l’on sait que les décisions du CC ne sont susceptibles d’aucune contestation, le président du Conseil supérieur de la magistrature aurait dû accorder une fin de non-recevoir à la requête des « spoliés ». Nonobstant la séparation des pouvoirs formelle qui doit freiner l’action du chef de l’exécutif. Comme elle doit restreindre toute action de l’Assemblée nationale contre la juridiction constitutionnelle. Un embrouillamini institutionnel entretenu dont l’issue fait craindre gros sur la tenue du scrutin du 25 février. Ça craint également à Yakro où la tension monte crescendo.
Waa Ji