A quelques jours du démarrage de la campagne électorale de la présidentielle du 25 février, la pollution du foot se dissipe progressivement après l’élimination prématurée de la Can des Lions, rentrés à Ndakaaru la crinière ébouriffée. On va donc simplement changer de terrain de jeu avec des acteurs d’un autre calibre. A ce dessein, les équipes se forment et l’on assit à des concrétions exponentielles. Particulièrement autour de la coalition qui porte la candidature de BDF. Et ce qu’il faut en déduire, c’est que comme d’hab., les politicards impénitents se livrent à leur sport favori, le « yobaalema ». Des gens et des structures qui ne représentent que 0,0000…% sur l’échiquier s’accrochent aux basques d’un candidat qu’ils jugent assez balèze pour remporter la mise. Le but du jeu étant de profiter du partage du gâteau au lendemain de la victoire. Ces mange-mils de la politique doivent être débusqués et dénoncés dès maintenant, afin de ne pas tomber dans les travers du « paacoo ». En attendant, la bataille endossée par la chambre d’enregistrement contre les deux juges constitutionnels met en lumière les manœuvres souterraines tendant à plomber le scrutin du 25 février. Une autre paire de manches.
Waa Ji