Les prémices douteuses relevées le week-end dernier et évoquées ici hier se sont confirmées et bien confirmées, particulièrement à Tambacounda. En voyant BGD pénétrer dans les locaux du Tribunal de la capitale orientale, l’on s’est demandé si le jeu en valait la chandelle. D’autant que le Proc le renvoie à Bakel jusqu’au 30. Et Barth, qui pète les plombs, parce que sonkorisé, est en train de se rouler dans la gadoue après une longue période à la lumière. Bref, la politique, c’est plus la finesse, la force de l’argument que les gros bras et l’argument de la force. Et tout cela nous fait bien craindre une trop forte montée de l’adrénaline durant la campagne des législatives qui s’annonce. On a la bizarre sensation que certains œuvrent à jeter du sable dans le couscous de ces législatives. Déjà que ces crues de nos fleuves jettent une ombre sur l’organisation d’un scrutin dans ces zones, il va falloir veiller à éteindre dans l’œuf toute velléité de provocation. Heureusement, une rai de lumière point à l’horizon, avec ce projet de débat que Koromack propose à Bayal. Inédit et instructif, il permettra, s’il a lieu, à l’électeur d’être mieux édifié. Que les promoteurs nous concoctent ce combat royal.
Waa Ji