Si on s’en est plaint, il y a une semaine, de ne pas entendre autour de la table de la salle Bruno Diatta Prési dire mot de ce qui préoccupe au premier chef les Sunugaaliens, à savoir la date de l’élection présidentielle dont la fixation lui incombe, le conseil des ministres d’hier a redressé le tort. Le locataire de Kër gu mag dit que c’est imminent. Juste au bout des consultations en cours des acteurs. Mais le temps presse et le processus requiert des étapes. D’où une certaine circonspection des opposants qui doutent de sa volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. En tout cas, l’évidence est que dans son camp, la sérénité est loin d’être de mise. Un schisme réel ou entretenu y prévaut désormais, né du choix de Bayal comme candidat. Les souteneurs de ce dernier s’opposent à ceux qui se réclament de Niangal dans toutes les structures. Les députés se regardent en chiens de faïence depuis ce communiqué dénigrant le Conseil constitutionnel, alors que les femmes apéristes ont maintenant deux groupes WhatsApp et, pire, leur mouvement a volé en éclats. Prési a donc toutes les raisons de trainer le pied et de maintenir le suspense sur la date de l’élection de son successeur.
Waa Ji