La cinquième équipe africaine à la Coupe du monde U17 pose problème. Comme la cinquième colonne que feu le Président Ahmed Sékou Touré de Guinée fustigeait, du temps où son pays était attaqué par des mercenaires à la solde de Salazar. De l’histoire ancienne. Ce qui est nouveau, c’est bien cette décision de la Fifa de passer par pertes et profits ces recours de deux des 4 équipes officielles africaines contre la 5e virtuelle des Bleuets qui a aligné au Mondial indonésien un Nigéro-Français ayant déjà joué pour le Niger en U17. Même que le fait de n’avoir pas classé Issoufou contre les Lionceaux de Saliou Dia en 8es est bien un aveu de culpabilité. N’empêche, la Fifa invoque une forclusion, arguant que le recours devait être déposé 5 jours avant la compète. En tout cas, si c’est une équipe africaine réelle et non virtuelle qui avait commis la bourde, l’on se demande si un recours des Bleuets aurait subi le même sort. Pour dire que si les équipes africaines veulent sortir du lot, il va leur falloir cravacher dur, que leurs joueurs soient des tueurs devant les buts adverses et comprennent que l’arbitrage ne leur fera aucun cadeau, bien au contraire. Les Lionceaux n’avaient-ils pas un péno face aux Français ?
Waa Ji