Le Sunugaal peine à trouver la bonne formule pour endiguer la progression exponentielle des cas communautaires, des cas graves en réanimation et surtout des décès victimes du coronavirus. Le jeu de yoyo des autorités politiques et sanitaires démontre leur désarroi face à cet ennemi dont les coups font très mal. Surtout qu’au Sunugaal, en plus de l’insouciance, de l’indiscipline, pour ne pas dire le je-m’en-foutisme des citoyens, d’autres paramètres contribuent à l’aggravation de la situation. Parmi ces derniers, il faut certes citer le caractère très informel des activités économiques, qui induit des contacts physiques nombreux entre acteurs, mais surtout regretter la propension aux regroupements mondains. Dans ce dernier lot, il faut mettre bien sûr les baptêmes, obsèques et mariages, où certains ignorent les gestes barrières. Et fondamentalement, les fêtes qui poussent à des déplacements tous azimuts et les rassemblements religieux annuels qui drainent d’immenses foules en un seul lieu. Sans oublier le retard de consultation. C’est peut-être tout cela qui explique que si la Côte d’Ivoire compte 16.524 cas confirmés pour 104 décès,nous en soyons à 232 décèspour seulement 11.175 cas.
Waa Ji
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