Candidat de l’Afp pour 2024 : l’Afp dans la tourmente



 
Une frange de l’Alliance des forces de progrès (Af) au niveau de la France n’est pas d’accord avec la position qui lui est prêtée et relative au choix de l’ancien ministre Alioune Sarr comme son candidat pour la succession de Niasse. La Délégation (constituée par toutes les Sections de France) qui dit avoir «appris par la presse sénégalaise et avec une surprise non dissimulée, que l'AFP Diaspora a désigné Alioune Sarr comme le candidat de l’AFP pour l’élection présidentielle de 2024», dément vivement. «La Délégation AFP de France, constituée par toutes les Sections AFP qui sont en France, n'a ni validé ni même assisté à cette rencontre "AFP Diaspora" qui propose cette candidature du camarade Alioune Sarr. Donc, cette candidature n'engage que les camarades qui ont assisté à la "Journée AFP Diaspora " organisée le 21 janvier 2023 par la Section AFP de Bruxelles», disent-ils dans un communiqué. C’est dire que ça boue de partout dans le parti fondé par Niasse suite au fameux appel du 16 juin 1999. 

 
Afp Gabon également 
 
Au Gabon aussi, on dit niet par rapport à cette affaire Alioune Sarr. «Nous ne partageons pas cette approche à charges pour justifier le choix de leur candidat pour représenter l’AFP lors de l’élection présidentielle. Ils doivent savoir que, pour cette question capitale, nous sommes dans une alliance et que c’est après une concertation avec nos alliés, que nous allons faire le choix ou non de notre propre candidat ou d’une candidature consensuelle avec nos alliés sur la base d’un programme commun qui tirera les insuffisances notées par tous les alliés de cette coalition, pour l’intérêt supérieur de notre nation qui fait face à des menaces réelles pour sa stabilité», indique Moussa Barry, responsable de la section de l’AFP au Gabon.
 
 

 
 
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