Ça se déchire sur le foncier à la cité Gadaye



 
 
Le torchon brûle sur le foncier à la cité Gadaye entre Ibrahima Diop, le procurataire de la famille Ndiobène de Yeumbeul, et le collectif des victimes de ladite cité. Diop accuse la bande au secrétaire administratif dudit collectif, Mbaye Tine, - composée de Bara Sow, Cheikh Traoré et un certain Wagué - de faire du faux et usage de faux sur les notifications avec la complicité présumée de quelques agents des impôts et domaines. Une situation qui porte un lourd préjudice à l’association des ayants droit dont le président se nomme El hadji Modou Ndiaye. Car, selon le procurataire de la famille Ndiobène de Yeumbeul, Tine et ses camarades se seraient fait délivrer une fausse procuration moyennant des notifications qu’ils vendraient ensuite à des montants variant entre 300.000 à 1 million de francs à des familles victimes de destruction de leurs maisons.
 
 
Ça se déchire sur le foncier à la cité Gadaye (bis)
 
Or, les notifications devaient se retirer de façon individuelle au niveau des impôts et domaines. Et au cas où une victime ne débourserait pas de l’argent pour une notification, elle perdrait son terrain au profit de tiers. Mais, Ibrahima Diop tient à dégager toute implication dans les agissements supposés de la bande à Mbaye Tine et indique n’avoir jamais vendu de terrains à ces derniers. Même s’il dit avoir partagé le combat dans le passé avec Tine et compagnie. Diop a mis en garde toute personne qui aurait acheté un terrain auprès de la bande à Tine. Qui a botté en touche les accusations d’Ibrahima et déclare avoir monnayé les notifications avec les victimes, histoire de réunir un trésor de guerre dans le but de payer les honoraires de leurs avocats et financer d’autres activités de leur combat.
 
 
LES ECHOS

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