El Hadji M. S, alias Lèye Sène, a une bien curieuse manière de rendre la pièce de monnaie à son bienfaiteur nommé A. T. Niane. L’opérateur économique a utilisé les réseaux sociaux, notamment Facebook, pour jeter en pâture celui-ci dans le but de…défendre la population locale.
L’opérateur économique, El Hadji M. Sène a «poignardé» dans le dos le nommé A. T. Niane. Qui a pourtant tout fait pour ce dernier durant sa traversée du désert.
Il détruit son bon samaritain sur sa page Facebook et sur les réseaux sociaux
Juillet dernier, Niane constate avec amertume des attaques virulentes contre sa personne sur la page Facebook dite «Guiss Guissu soldat bi» de Sène qui utilise des mots durs contre Niane et le taxe de tous les noms d’oiseaux. Il y accuse sa cible d’escroc, de pyromane et d’avaleur de ressources financières. Il publie ensuite ses photos sur la toile qu’il légende de propos orduriers. Il l’accuse aussi d’avoir reçu la somme de 607.560.000 F du maire Daouda Niang dans le but de financer les activités de voyagistes à destination de Fez au Maroc.
Suffisant pour que le sieur Niane sollicite les services des flics de la Division spéciale de cybersécurité (Dsc) et dépose une lettre-plainte contre son pourfendeur. Il accuse ce dernier d’atteinte à son honneur, sa réputation et sa considération. Son détracteur est alors convoqué, puis soumis au feu roulant des questions des enquêteurs.
Le mis en cause avoue tout
Face aux agents, Sène reconnaît son forfait et justifie, pince-sans-rire, son geste par un souci de vouloir défendre les populations de la ville de Rufisque. Et ceci, sans pour autant expliquer les réelles motivations souterraines de son acte. Et pourtant, il a reconnu que Niane, qu’il pourfend aujourd’hui, a tout fait pour sa réussite sociale et professionnelle.
Il a été déféré pour escroquerie en 2002
Au terme de sa garde à vue, le sieur Sène a été présenté devant le procureur de Dakar pour diffamation, collecte illicite et diffusion de données à caractère personnel et mise en danger de la vie d’autrui via les réseaux informatiques. Il avait été déféré en 2002 pour escroquerie par la Division des investigations criminelles (Dic).
Vieux Père NDIAYE