L’idée de la mise en place d’une association des maires de l’opposition n’est pas pertinente. C’est du moins le point de vue du bureau exécutif de l’Association des maires du Sénégal. Dans un communiqué publié hier, l’association dirigée par Aliou Sall a invité les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi à revenir à de meilleurs sentiments pour ne pas déconstruire ce qui a été bâti par de grandes figures de la décentralisation au Sénégal. Précisant que l’Ams est une association apolitique, le bureau exécutif invite à préserver et perpétuer le legs reçu.
Alors que la coalition Yewwi Askan Wi a pris la décision de bouder l’Association des maires du Sénégal pour mettre en place sa propre organisation regroupant les maires issues de ses rangs, le bureau exécutif de l’Association des maires du Sénégal a tenu à alerter. Dans un communiqué publié hier, il rappelle que l’Association des maires du Sénégal, créée en 1958 avec les quelques maires du pays à l’époque, est une association apolitique, et regroupe à ce jour les 558 maires que compte le Sénégal.
Et d’ajouter que dans son fonctionnement et ses activités, elle ne tient pas compte de l’appartenance politique des uns et des autres et agit de façon solidaire et consensuelle pour faire avancer la décentralisation, la gouvernance locale et le statut des maires.«L’idée d’une mise en place d’une Ams de l’opposition, non seulement n’est pas pertinente, mais encore elle viendrait perturber la forte tradition de concertations qui dépasse les partis politiques et crée des espaces de dialogue constructif pour la mise en œuvre de réformes et de mesures appropriées pour le plein épanouissement de nos municipalités», a noté l’Ams.
«Pourquoi l’on ne créerait pas une Assemblée nationale des députés de l’opposition ? Insensé»
Poursuivant, le document ajoute qu’en outre, au regard des alternances politiques possibles et des variations observées dans les alliances politiques et les coalitions au Sénégal, baser une association des maires sur leur qualité d’opposants créerait une instabilité préjudiciable à une action efficace et sérieuse. «En suivant cette logique on peut se demander pourquoi l’on ne créerait pas une Assemblée nationale des députés de l’opposition. Insensé !», caricature l’Ams.
Ainsi, l’Ams invite leurs collègues qui sont tentés par une telle aventure de revenir à la raison «pour ne pas déconstruire ce qui a été bâti pierre par pierre par de grandes figures de la décentralisation au Sénégal comme Daby Diagne, Thierno Birahim Ndao, Mamba Guirassy, Abdoulaye Chimère Diaw, Mbaye Jacques Diop, Mamadou Diop, Robert Sagna, Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Masseck Ndiaye, Abdoulaye Baldé etc.».
Ces exemples que l’Ams est apolitique
«Pour rappel, c’est l’Ams, présidée par le Pds Abdoulaye Baldé, qui a porté avec succès la candidature du maire Ps de Dakar Khalifa Sall à la présidence de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (Cglua). C’est avec Macky Sall, ancien maire de Fatick et actuel président de la République, que Khalifa Sall maire de Dakar et président de Cglua, et Abdoulaye Baldé,maire de Ziguinchor et président de l’Ams, que la voix des collectivités locales d’Afrique a été entendue à Addis-Abeba en 2013 lors du Sommet de l’Union Africaine. Enfin c’est avec Monsieur Aliou Sall, président de l’Ams et le soutien de toute la délégation de l’Ams que le mandat de Monsieur Khalifa Sall en sa qualité président de Cglua a été renouvelé en décembre 2015 à Johannesburg», cite l’Ams en guise d’illustration. Et d’insister : «ce vécu doit être préservé, vivifié, renforcé et perpétué».
Ces acquis obtenus par les maires grâce à l’Ams
En ce qui concerne son bureau actuel, l’Ams rappelle les principaux acquis obtenus par les communes durant ces 7 dernières années. Elle cite notamment «la très forte augmentation des fonds d’appui à la décentralisation qui sont passés de 29 milliards en 2012 à plus de 60 milliards de F Cfa en 2022» ; «la conception et les dispositions prises pour la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen), y compris pour les zones rurales ainsi que le programme de désenclavement des localités les plus isolées et la modernisation du transport en réponse aux préoccupations légitimes des populations et des acteurs économiques ; Dotation de véhicules à tous les maires» ; «les innovations que constituent la réforme de la patente et l’introduction de la Contribution économique locale (Cel) ayant significativement amélioré les ressources financières et les capacités d’investissement et opérationnelles des collectivités territoriales».
Il y a également «l’institutionnalisation au 10 octobre de la Journée nationale de la Décentralisation comme cadre pertinent et innovant de rencontre et d’échanges entre le chef de l’Etat et les exécutifs locaux» ; «la dotation de passeports diplomatiques ou de service pour tous les maires» ; «la dotation de véhicule de service à l’ensemble des maires du Sénégal» ou encore «la solidarité agissante du bureau de l’Ams exprimée à l’ensemble des maires quand ils ont vécu des situations difficiles». Avant de terminer par assurer que «tous ces avantages ont bénéficié de façon juste et équitable à l’ensemble des maires du Sénégal quelle que soit leur appartenance politique».
Sidy Djimby NDAO
Alors que la coalition Yewwi Askan Wi a pris la décision de bouder l’Association des maires du Sénégal pour mettre en place sa propre organisation regroupant les maires issues de ses rangs, le bureau exécutif de l’Association des maires du Sénégal a tenu à alerter. Dans un communiqué publié hier, il rappelle que l’Association des maires du Sénégal, créée en 1958 avec les quelques maires du pays à l’époque, est une association apolitique, et regroupe à ce jour les 558 maires que compte le Sénégal.
Et d’ajouter que dans son fonctionnement et ses activités, elle ne tient pas compte de l’appartenance politique des uns et des autres et agit de façon solidaire et consensuelle pour faire avancer la décentralisation, la gouvernance locale et le statut des maires.«L’idée d’une mise en place d’une Ams de l’opposition, non seulement n’est pas pertinente, mais encore elle viendrait perturber la forte tradition de concertations qui dépasse les partis politiques et crée des espaces de dialogue constructif pour la mise en œuvre de réformes et de mesures appropriées pour le plein épanouissement de nos municipalités», a noté l’Ams.
«Pourquoi l’on ne créerait pas une Assemblée nationale des députés de l’opposition ? Insensé»
Poursuivant, le document ajoute qu’en outre, au regard des alternances politiques possibles et des variations observées dans les alliances politiques et les coalitions au Sénégal, baser une association des maires sur leur qualité d’opposants créerait une instabilité préjudiciable à une action efficace et sérieuse. «En suivant cette logique on peut se demander pourquoi l’on ne créerait pas une Assemblée nationale des députés de l’opposition. Insensé !», caricature l’Ams.
Ainsi, l’Ams invite leurs collègues qui sont tentés par une telle aventure de revenir à la raison «pour ne pas déconstruire ce qui a été bâti pierre par pierre par de grandes figures de la décentralisation au Sénégal comme Daby Diagne, Thierno Birahim Ndao, Mamba Guirassy, Abdoulaye Chimère Diaw, Mbaye Jacques Diop, Mamadou Diop, Robert Sagna, Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Masseck Ndiaye, Abdoulaye Baldé etc.».
Ces exemples que l’Ams est apolitique
«Pour rappel, c’est l’Ams, présidée par le Pds Abdoulaye Baldé, qui a porté avec succès la candidature du maire Ps de Dakar Khalifa Sall à la présidence de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (Cglua). C’est avec Macky Sall, ancien maire de Fatick et actuel président de la République, que Khalifa Sall maire de Dakar et président de Cglua, et Abdoulaye Baldé,maire de Ziguinchor et président de l’Ams, que la voix des collectivités locales d’Afrique a été entendue à Addis-Abeba en 2013 lors du Sommet de l’Union Africaine. Enfin c’est avec Monsieur Aliou Sall, président de l’Ams et le soutien de toute la délégation de l’Ams que le mandat de Monsieur Khalifa Sall en sa qualité président de Cglua a été renouvelé en décembre 2015 à Johannesburg», cite l’Ams en guise d’illustration. Et d’insister : «ce vécu doit être préservé, vivifié, renforcé et perpétué».
Ces acquis obtenus par les maires grâce à l’Ams
En ce qui concerne son bureau actuel, l’Ams rappelle les principaux acquis obtenus par les communes durant ces 7 dernières années. Elle cite notamment «la très forte augmentation des fonds d’appui à la décentralisation qui sont passés de 29 milliards en 2012 à plus de 60 milliards de F Cfa en 2022» ; «la conception et les dispositions prises pour la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen), y compris pour les zones rurales ainsi que le programme de désenclavement des localités les plus isolées et la modernisation du transport en réponse aux préoccupations légitimes des populations et des acteurs économiques ; Dotation de véhicules à tous les maires» ; «les innovations que constituent la réforme de la patente et l’introduction de la Contribution économique locale (Cel) ayant significativement amélioré les ressources financières et les capacités d’investissement et opérationnelles des collectivités territoriales».
Il y a également «l’institutionnalisation au 10 octobre de la Journée nationale de la Décentralisation comme cadre pertinent et innovant de rencontre et d’échanges entre le chef de l’Etat et les exécutifs locaux» ; «la dotation de passeports diplomatiques ou de service pour tous les maires» ; «la dotation de véhicule de service à l’ensemble des maires du Sénégal» ou encore «la solidarité agissante du bureau de l’Ams exprimée à l’ensemble des maires quand ils ont vécu des situations difficiles». Avant de terminer par assurer que «tous ces avantages ont bénéficié de façon juste et équitable à l’ensemble des maires du Sénégal quelle que soit leur appartenance politique».
Sidy Djimby NDAO