CRAPULEUX MEURTRE DEGUISE A PIKINE ICOTAF ? Un vigile trouvé mort avec des blessures au ventre et du sang à la bouche et au nez



 
 
 
Elimane Sarr est-il mort d’une mort naturelle ou plutôt a-t-il été sauvagement tué puis abandonné par son ou ses bourreaux dans un camion en panne dans l’usine Icotaf de Pikine ? C’est la question qui taraude les esprits à Pikine. Le défunt vigile présentait des blessures au niveau du ventre et du sang à la bouche et au nez.
 
 
 
La mort suspecte du vigile Elimane Sarr suscite moult interrogations dans la banlieue dakaroise. Et laisse perplexes les employés de l’usine Icotaf de Pikine. Où le corps sans vie du gardien a été découvert dans un camion en panne à l’intérieur de ladite usine.
 
Un vigile trouve Elimane dans un camion en panne et tente de le réveiller
 
Cette nuit-là, vers 21h, le gardien A. F. Gaye arrive à l’usine et se dirige vers son poste de garde. Il pense aussitôt à son collègue Elimane Sarr et décide d’aller le réveiller. D’autant plus que celui-ci se retire souvent dans un camion en panne dans ladite usine pour dormir avant d’aller au boulot. Il est chargé de veiller pendant la nuit sur la sécurité des personnes et de leurs biens dans le quartier Icotaf. Alors que Gaye fouille l’usine, il ouvre la portière d’un camion en panne et tombe sur son collègue Sarr, qui est allongé sur le ventre sur une couchette installée dans la cabine du camion en question. Il l’appelle alors par son nom tout en le secouant pour le réveiller.
 
Il constate le décès de son collègue et câble son ancien patron qui alerte  
 
Le vigile reste cependant inerte et inquiète son collègue nommé Gaye. Ce dernier revient à la charge et le secoue. Sans succès. Il craint le pire et câble au téléphone l’ancien employeur du jeune homme. Qui travaillait comme laveur de véhicule dans la défunte entreprise de transport et logistique dénommée Snat, frappée de faillite, du père de son ex patron ; une faillite qui avait obligé Elimane Sarr à se reconvertir en vigile de quartier. Il continuait malgré tout à fréquenter les lieux et dormait pendant la nuit dans la chambre des gardiens ou sur un véhicule en stationnement.
 
La mort remonte à 24h, le début de putréfaction et l’impossible autopsie  
 
A son arrivée, l’ancien employeur du vigile craint le pire et alerte les flics du commissariat d’arrondissement de Pikine. Qui se rendent en toute urgence sur les lieux, découvrent l’horreur et effectuent les constatations d’usage sur le corps sans vie. A l’examen visuel, ils remarquent des traces de blessures anciennes et du sang à la bouche et au nez du défunt. Les sapeurs-pompiers promènent le regard sur le corps et soupçonnent que le décès soit intervenu 24h avant. D’où le début de putréfaction. Qui rend presque impossible une autopsie.
 
Les principaux indices qui privilégient la thèse du meurtre déguisé
 
A la lisière des traces de sang et de blessures constatées sur le corps du gardien, l’on agite la thèse du meurtre déguisé. Même si nos interlocuteurs jouent la prudence et parlent de mort suspecte. Le corps a été évacué à la morgue du centre hospitalier de Pikine. Une enquête est ouverte avec à la clé les auditions sur procès-verbal des différentes personnes citées plus haut, aux fins de réunir les différents éléments du puzzle puis tirer au clair l’affaire.
S’agit-il maintenant d’une mort naturelle ou plutôt Elimane Sarr a-t-il été exécuté, traîné jusque dans le camion en panne dans l’usine Icotaf, puis abandonné par son ou ses bourreaux ?
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
 
 
 
DECHARGE DE MBEUBEUSS A MALIKA
50 décès enregistrés de 1974 jusqu’à nos jours
 
 
 
La décharge de Mbeubeuss, sise à Malika dans le département de Keur Massar, aurait enregistré au minimum 50 décès de 1974, date de création de ladite décharge, jusqu’à nos jours.
 
 
 
L’information a été donnée, hier, par un responsable de la plateforme de Mbeubeuss du nom d’El Hadji Matar Diagne. Qui s’exprimait ainsi au cours de la célébration de la Journée mondiale du récupérateur ; marquant ainsi un tournant dans la lutte pour leurs droits.
Une journée du récupérateur qui date du 1er mars 1992, où onze (11) récupérateurs ont été assassinés en Colombie dans une université.  Au cours de la journée, Adja Seyni Diop, présidente de l’association Bokk Diom, a listé les doléances de leur structure, qui tournent autour de l’octroi de bourses familiales, la formation, le financement, la réinsertion des enfants récupérateurs dans d’autres filières génératrices de revenus et la reconversion des personnes du troisième âge, qui sont devenues incapables d’exercer le métier de récupérateur sur la décharge étalée sur 114 ha. Dont les 30 ha seront attribués à 500 récupérateurs sur 2.000. Ceci, dans le cadre du projet de réhabilitation de la décharge par la Promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (Promoged).
De son côté, Salimata Seck Wone, experte à Promoged, a rassuré les récupérateurs sur le programme prioritaire du Promoged avec le retrait des enfants récupérateurs et leur réinsertion classique dans des daaras modernes et centres d’apprentissage. Tout comme les personnes vulnérables (âgées ou malades) pour une prise en charge spéciale. Et concernant les récupérateurs, ajoute Mme Seck Wone, un programme d’insertion dans les nouvelles infrastructures de traitement des déchets et d’accompagnement pour leur reconversion professionnelle.
 
Vieux Père NDIAYE    
 
 
 
 
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :