Cette année-ci, marquée toujours par la pandémie du coronavirus, les priorités devaient être plus concentrées sur la lutte contre ce virus qui a fini par faire beaucoup de mal à notre pays. Combien de familles ont souffert de cette maladie ? Combien de personnes ont été impactées ? Combien de gens ont perdu leur boulot ?
Face à cette urgence, je suis de ceux qui ont toujours pensé que les navétanes ne devraient pas se passer cette année. On devait y sursoir comme l’année dernière.
En plus de cette situation très compliquée et qui a un impact négatif sur l’économie de notre pays, je pense naturellement qu’on devait mettre beaucoup plus l’accent sur le programme de Résilience Économique et Sociale prôné par le gouvernement du Sénégal, à sa tête le président de la République M. Macky Sall, plutôt que de privilégier les navétanes, qui n’apportent rien au développement socio-économique du pays.
À qui profitent les navétanes ??? Malgré toute la manne financière qui en sort, rien n’est injecté dans l’économie sportive du pays. Si ce n’est pour gérer les intérêts d’un cercle très fermé de dirigeants et de politiciens en quête de renommée sociale et qui ont fini par faire leur temps.
Même les équipes navétanes, championnes de leur zone, ne gagnent rien, et pour la plupart, ce qu’elles dépensent dépassent très largement ce qu’on leur propose après la victoire finale.
Et que dire de cette violence qui continue de plus belle.
Il ne se passe plus une seule année sans que la violence ne prenne le dessus sur l’essence même de cette compétition qui se déroulait en période de vacances pour permettre à la jeunesse de s’épanouir à travers le sport et la culture. Il est inadmissible que les navétanes se jouent jusqu’en janvier.
Déjà qu’on manque cruellement d’infrastructures sportives, on se permet de les saccager sans aucune justification. Simplement parce que l’équipe a perdu.
Médina, Fass, Rufisque, Yarakh, Pikine, Yeumbeul, Mbao, Malika, Guédiawaye, et dans quelques régions du pays, n’ont pas fini de vivre le calvaire avec cette violence insupportable, indescriptible, intolérant, inadmissible et impardonnable.
Une conscientisation des masses s’impose. Il est temps que nos jeunes prennent de la hauteur et privilégient les priorités de l’heure plutôt que de s’adonner à ces pratiques indignes d’une jeunesse toujours qualifiée d’avenir du continent.
Alors, quelles ont été et quelles sont les solutions proposées par l’instance dirigeante ? Rien, à part continuer de se faire de l’argent, encore et encore.
L’heure est grave et l’Etat du Sénégal doit prendre ses responsabilités face à cette situation déplorable et doit tout bonnement suspendre les navétanes le temps d’imposer une large réflexion sur la question tout en impliquant tous les acteurs du sport afin de trouver définitivement une solution face à cette violence qui ne finit pas de nous plonger dans une terreur incompréhensible.
Amadou SY
Manager Sportif
amsy10@gmail.com
Face à cette urgence, je suis de ceux qui ont toujours pensé que les navétanes ne devraient pas se passer cette année. On devait y sursoir comme l’année dernière.
En plus de cette situation très compliquée et qui a un impact négatif sur l’économie de notre pays, je pense naturellement qu’on devait mettre beaucoup plus l’accent sur le programme de Résilience Économique et Sociale prôné par le gouvernement du Sénégal, à sa tête le président de la République M. Macky Sall, plutôt que de privilégier les navétanes, qui n’apportent rien au développement socio-économique du pays.
À qui profitent les navétanes ??? Malgré toute la manne financière qui en sort, rien n’est injecté dans l’économie sportive du pays. Si ce n’est pour gérer les intérêts d’un cercle très fermé de dirigeants et de politiciens en quête de renommée sociale et qui ont fini par faire leur temps.
Même les équipes navétanes, championnes de leur zone, ne gagnent rien, et pour la plupart, ce qu’elles dépensent dépassent très largement ce qu’on leur propose après la victoire finale.
Et que dire de cette violence qui continue de plus belle.
Il ne se passe plus une seule année sans que la violence ne prenne le dessus sur l’essence même de cette compétition qui se déroulait en période de vacances pour permettre à la jeunesse de s’épanouir à travers le sport et la culture. Il est inadmissible que les navétanes se jouent jusqu’en janvier.
Déjà qu’on manque cruellement d’infrastructures sportives, on se permet de les saccager sans aucune justification. Simplement parce que l’équipe a perdu.
Médina, Fass, Rufisque, Yarakh, Pikine, Yeumbeul, Mbao, Malika, Guédiawaye, et dans quelques régions du pays, n’ont pas fini de vivre le calvaire avec cette violence insupportable, indescriptible, intolérant, inadmissible et impardonnable.
Une conscientisation des masses s’impose. Il est temps que nos jeunes prennent de la hauteur et privilégient les priorités de l’heure plutôt que de s’adonner à ces pratiques indignes d’une jeunesse toujours qualifiée d’avenir du continent.
Alors, quelles ont été et quelles sont les solutions proposées par l’instance dirigeante ? Rien, à part continuer de se faire de l’argent, encore et encore.
L’heure est grave et l’Etat du Sénégal doit prendre ses responsabilités face à cette situation déplorable et doit tout bonnement suspendre les navétanes le temps d’imposer une large réflexion sur la question tout en impliquant tous les acteurs du sport afin de trouver définitivement une solution face à cette violence qui ne finit pas de nous plonger dans une terreur incompréhensible.
Amadou SY
Manager Sportif
amsy10@gmail.com