CONTRAT DE LEGISLATURE POUR LE PROCHAIN PARLEMENT: Aar Sénégal propose 14 axes pour réformer le fonctionnement de l’Assemblée nationale



 
Pendant que Yewwi et Benno se regardent en chiens de faïenceavec des menaces de part et d’autre, la coalition Aar Sénégal a décidé de prendre de l’avance pour présenter aux Sénégalais ses ambitions pour la prochaine législature. Il s’agit de 14 points qui vontdu fonctionnement parlementaire au développement durable, en passant par le patriotisme économique ainsi que beaucoup d’autres aspects.
 
Réformer l’Assemblée nationale, c’est le désir de Aar Sénégal si jamais elle gagne ces législatives. La coalition qui présentait son contrat de législature hier compte revoir en premier lieu le fonctionnement parlementaire en veillant à l’application de la transparence. Selon Théodore Cherif Monteil qui présentait ledit contrat, ils vont travailler à ce qu’on renforce la commission de la comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale. Ils comptent aussi attribuer à l’opposition deux postes de vice-président. Un opposant sera aussi désigné pour diriger la commission des finances et du contrôle budgétaire. Les fonds politiques confiés au président de l’Assemblée nationale seront aussi gérés selon les règles de la comptabilité.
 
 
10 députés pour un groupe parlementaire
 
 
 
La deuxième réforme concerne l’efficacité parlementaire. Faisant constater que le fonctionnement optimal de l’Assemblée nationale se fait autour d’un groupe parlementaire, Aar Sénégal veut changer la donne en ramenant le nombre de députés requis pour la création d’un groupe parlementaire à 10 au lieu de 16. Théodore Cherif Monteil et Cie veulent aussi rendre obligatoire le recrutement des assistants parlementaires pour permettre aux députés de bien faire leur travail. Aar Sénégal veut s’opposer au cumul de fonction qui conduit aux nombreuses absences.
Pour la redevabilité, la coalition veut instaurer un suivi-évaluation du travail du député. Pour ce faire, ils estiment que les députésdoivent faire face à la presse chaque deux mois.
Par la rationalité parlementaire, Aar Sénégal entend évaluer toutes les lois votées depuis 2012 pour juger de leur efficacité, faciliter la mise en place de commissions d’enquête et rendre obligatoire la publication des rapports.
Les membres de Aar Sénégal fustigent la facilité et la fréquence de l’utilisation des procédures d’urgence par le président de la République et promettent d’y remédier.
Le système éducatif ne sera pas en reste. Selon Théodore Chérif Monteil, si Aar Sénégal devient majoritaire à l’Assemblée, elle va évaluer et réformer les programmes scolaires et les curricula. Les Daaras aussi bénéficieront d’une attention particulière. Les personnes vulnérables seront aussi prises en compte dans l’exécution des politiques publiques.
La gouvernance foncière mérite un traitement particulier ; ainsi donc, une vraie politique sera développée. Les membres de Aar Sénégal veulent mettre fin à l’appropriation privative des terres ;selon eux, le bail doit être la règle et le titre foncier l’exception.
Aar Sénégal estime qu’il urge de repenser à la souveraineté alimentaire et propose que nos lois inscrivent l’agriculture au cœur de nos politiques nationales. Il faut, selon ces derniers, une réforme agraireen fournissant une aide et un encadrement de qualité aux agriculteurs.
 
Ndèye Khady DIOUF.
 
 
LES ECHOS

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