Le différend entre le Khalife général de la famille chérifienne de Mahmouda Chérif et l’inspecteur de l’éducation et la formation (Ief2) de Bignona est loin de connaitre son épilogue. En cause, l’Ief2 a choisi un autre site pour la construction d’une école, contrairement au souhait du Khalife qui voulait que l’établissement soit construit sur l’ancien site qui a toujours accueilli les élèves depuis 8 ans. Le slogan «ubi tey jang tey» demeure toujours une utopie pour une centaine d’élèves du village de Mahmouda Chérif, qui attendent toujours leurs enseignants dans les abris provisoires. En cause, la délocalisation de l’école vers un nouveau site n’a pas plu au Khalife et ses frères, qui ont tenu un point de presse pour attirer l’attention du ministre de l’Education, des autorités religieuses et coutumières de la région. Et par conséquent, depuis le 4 octobre, date de l’ouverture des classes, le bras de fer continue entre l’Inspecteur de l’éducation et de la formation de Bignona et le Khalife qui a invité les parents à ne pas envoyer leurs enfants au nouvel établissement.
Conséquence : les élèves n’ont pas fait cours depuis l’ouverture des classes. Selon Chérif Ousmane Aïdara, qui a parlé au nom de la famille, «l’inspecteur a refusé d’accéder à la demande du Khalife qui souhaite que les enseignants rejoignent l’ancienne école qui existe depuis 8 ans». Selon le porte-parole du Khalife, «depuis l’ouverture des classes, aucun enseignant n’est venu dispenser des cours, alors que les enfants sont présents à l’école. Préoccupé par cette situation, le Khalife a envoyé une délégation pour rencontrer l’inspecteur de l’Ief2 de Bignona, les autorités administratives et locales. Mais, il n’a reçu aucune réponse favorable. Les élèves viennent tous les matins à l’école, au moment où les enseignants sont dans l’autre établissement».
Invitant les autorités à intervenir afin de trouver une solution avant qu’il ne soit trop tard, le porte-parole du Khalife révèle qu’il n y a aucun document qui notifie la délocalisation de l’école vers un autre site que celui prévu par le Khalife. Dès lors, poursuit M. Aïdara, les enseignants doivent aller à l’ancienne école pour faire leur travail. Mais, déplore-t-il, «ils sont toujours restés sur leur position. Car, ils ont reçu des consignes de l’inspecteur de l’Ief2 de Bignona».
Pour Ousmane Aïdara, frère du Khalife de Mahmouda Chérif, l’inspecteur Made Faye est en train d’hypothéquer l’avenir des élèves, car refusant que les enseignants viennent dispenser des cours à l’école, où une centaine d’élèves les attendent chaque jour. «Nous voulons que les enfants étudient, c’est le souhait du Khalife», persiste Ousmane Aidera.
Le Khalife très remonté contre le sous-préfet de Kataba1
Lors de leur point de presse pour tirer l’affaire au clair, les chérifs ne sont pas du tout contents des propos tenus par le sous-préfet de Kataba1 à leur endroit, autrement dit à la famille chérifienne. Selon le Khalife Cheikh Sidaty Aïdara, le sous-préfet Youssou Faye a traité les chérifs de Mahmouda de «mendiants et de misérables». «Vous n’êtes pas des chérifs, vous êtes des mendiants, des pauvres types. Aucune autorité ne mettra les pieds à Mahmouda pendant vos cérémonies religieuses», aurait dit le sous-préfet de Kataba1 à l’endroit de la famille chérifienne, selon Habib Rahmane Aïdara, autre frère du Khalife.
Ahmet Coly
Conséquence : les élèves n’ont pas fait cours depuis l’ouverture des classes. Selon Chérif Ousmane Aïdara, qui a parlé au nom de la famille, «l’inspecteur a refusé d’accéder à la demande du Khalife qui souhaite que les enseignants rejoignent l’ancienne école qui existe depuis 8 ans». Selon le porte-parole du Khalife, «depuis l’ouverture des classes, aucun enseignant n’est venu dispenser des cours, alors que les enfants sont présents à l’école. Préoccupé par cette situation, le Khalife a envoyé une délégation pour rencontrer l’inspecteur de l’Ief2 de Bignona, les autorités administratives et locales. Mais, il n’a reçu aucune réponse favorable. Les élèves viennent tous les matins à l’école, au moment où les enseignants sont dans l’autre établissement».
Invitant les autorités à intervenir afin de trouver une solution avant qu’il ne soit trop tard, le porte-parole du Khalife révèle qu’il n y a aucun document qui notifie la délocalisation de l’école vers un autre site que celui prévu par le Khalife. Dès lors, poursuit M. Aïdara, les enseignants doivent aller à l’ancienne école pour faire leur travail. Mais, déplore-t-il, «ils sont toujours restés sur leur position. Car, ils ont reçu des consignes de l’inspecteur de l’Ief2 de Bignona».
Pour Ousmane Aïdara, frère du Khalife de Mahmouda Chérif, l’inspecteur Made Faye est en train d’hypothéquer l’avenir des élèves, car refusant que les enseignants viennent dispenser des cours à l’école, où une centaine d’élèves les attendent chaque jour. «Nous voulons que les enfants étudient, c’est le souhait du Khalife», persiste Ousmane Aidera.
Le Khalife très remonté contre le sous-préfet de Kataba1
Lors de leur point de presse pour tirer l’affaire au clair, les chérifs ne sont pas du tout contents des propos tenus par le sous-préfet de Kataba1 à leur endroit, autrement dit à la famille chérifienne. Selon le Khalife Cheikh Sidaty Aïdara, le sous-préfet Youssou Faye a traité les chérifs de Mahmouda de «mendiants et de misérables». «Vous n’êtes pas des chérifs, vous êtes des mendiants, des pauvres types. Aucune autorité ne mettra les pieds à Mahmouda pendant vos cérémonies religieuses», aurait dit le sous-préfet de Kataba1 à l’endroit de la famille chérifienne, selon Habib Rahmane Aïdara, autre frère du Khalife.
Ahmet Coly