CONDOLEANCES A SAINT-LOUIS APRES L’ACCIDENT ENTRE KEBEMER ET SAGATTA: Abdoulaye Daouda Diallo affirme que le permis à points «s’impose à tout le monde et il n’y a pas possibilité d’y revenir»



 
L’Etat est décidé à aller en guerre contre les risques d’accidents nocturnes qui font perdre beaucoup de vies, comme celle qui a eu lieu lors du Magal à hauteur de Kébémer et qui avait occasionné 25 morts. Cette assurance est du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo, venu à Saint-Louis apporter les condoléances du chef de l’Etat et de la nation à la famille de Touba Sylla, décédé lors de cet accident avec six autres membres et un voisin. Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo était hier à Saint Louis pour présenter ses condoléances à la famille de Touba Sylla, décédé avec six autres membres et un voisin dans l’accident qui a eu lieu entre Kébémer et Sagatta et qui a fait 25 morts. «Cet accident a été violent», a déploré le ministre à l’assistance massée devant la maison mortuaire en cette cérémonie de 8e jour. A cité Niakh, les larmes ont encore coulé. La tristesse et l’émotion sont toujours perceptibles dans ce quartier où habitaient Touba Sylla et les autres disparus. «Nous sommes venus partager la douleur qui a frappé cette famille», a-t-il soutenu. Abdoulaye Daouda Diallo a saisi l’occasion pour préciser que l’Etat va prendre toutes les dispositions pour parer aux risques d’accidents nocturnes. «On meurt trop sur nos routes», a-t-il regretté. Aussi, il a révélé que son département va se réunir avec les acteurs du secteur pour éliminer ces accidents. Et il lance un appel poignant aux chauffeurs. «Il faut qu’ils sachent qu’ils transportent des êtres humains et non des charges de marchandises», leur a-t-il dit.
Abdoulaye Daouda Diallo de soutenir que la vie est très sacrée et qu’il faut beaucoup plus de vigilance. «Elle doit être de rigueur», a-t-il conclu. D’ailleurs, le ministre a révélé que le mouvement d’humeur prévu par les transporteurs, le 15 novembre prochain, a été suspendu après une rencontre tenue avec le secrétaire général. Selon lui, les autorités sont très sensibles aux 15 points de la plateforme revendicative, mais elles demeurent catégoriques sur le problème du permis à points. «C’est une décision qui s’impose à tout le monde et il n’y a pas possibilité d’y revenir», a-t-il martelé.
Alassane Mbaye
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