La partie financière de l’accord entre le Sénégal et Total a nourri les fantasmes depuis l’entente signée entre les deux parties. Mais le rapport annuel de la firme française vient de lever un coin du voile. Dans le document que «Les Echos» a parcouru, il est bien noté à la (page 375) partie 9 (informations complémentaires sur l’activités d’hydrocarbures non auditées), à la rubrique «rapport par projet et par types de payement et par gouvernement et par type de payement», qu’au Sénégal, pour le projet ROP (Rufisque offshore profond) un droit de licence de 52.000 dollars (27,5 millions F Cfa), des primes liées aux licences de 5 millions de dollars (2,6 milliards) et 150.000 dollars (79,7 millions) pour l’amélioration des infrastructures.
Ce qui fait qu’au total, Total a payé 5,202 millions de dollars, soit 2,7 milliards F Cfa. A noter que le «droit de licence annuel» signifie redevance superficiaire ou frais de location, ou toute autre forme de prélèvement relatif aux licences et ou concessions pour l’obtention de l’accès aux zones d’extraction. La «prime liée aux licences» veut dire : prime payée pour la signature, la découverte, la production, l’attribution, le transfert des droits d’extraction, primes liées à l’atteinte ou non de certains objectifs. Et «amélioration des infrastructures» englobe : le payement réalisé pour le développement local, dont les améliorations d’infrastructures, qui ne sont pas directement nécessaires pour la conduite des activités extractives, mais obligatoires dans le cadre d’un contrat de production, ou conformément à une loi spécifique aux activités pétrolières et gazières.
En Mauritanie, Exxon a déboursé 70 millions de dollars (37,2 milliards F Cfa) de frais de signature
Sûr que la polémique va de nouveau enfler après la publication de ces chiffres de Total. Car des sociétés qui s’intéressaient elles aussi au permis de ROP auraient proposé beaucoup plus. Cela est d’autant plus vrai que non loin de chez nous, elles ont mis la barre très haut. Par exemple, en Mauritanie, l’américain Exxon a déboursé pas moins de 70 millions de dollars (37,2 milliards F Cfa) de frais de signature pour près de 33.000 km2, soit 2 millions de dollars (plus d’un milliard) par 1000 km2, la où Total au Sénégal débourse quasiment le quart pour la même superficie (265 millions F Cfa).
Ce qui fait qu’au total, Total a payé 5,202 millions de dollars, soit 2,7 milliards F Cfa. A noter que le «droit de licence annuel» signifie redevance superficiaire ou frais de location, ou toute autre forme de prélèvement relatif aux licences et ou concessions pour l’obtention de l’accès aux zones d’extraction. La «prime liée aux licences» veut dire : prime payée pour la signature, la découverte, la production, l’attribution, le transfert des droits d’extraction, primes liées à l’atteinte ou non de certains objectifs. Et «amélioration des infrastructures» englobe : le payement réalisé pour le développement local, dont les améliorations d’infrastructures, qui ne sont pas directement nécessaires pour la conduite des activités extractives, mais obligatoires dans le cadre d’un contrat de production, ou conformément à une loi spécifique aux activités pétrolières et gazières.
En Mauritanie, Exxon a déboursé 70 millions de dollars (37,2 milliards F Cfa) de frais de signature
Sûr que la polémique va de nouveau enfler après la publication de ces chiffres de Total. Car des sociétés qui s’intéressaient elles aussi au permis de ROP auraient proposé beaucoup plus. Cela est d’autant plus vrai que non loin de chez nous, elles ont mis la barre très haut. Par exemple, en Mauritanie, l’américain Exxon a déboursé pas moins de 70 millions de dollars (37,2 milliards F Cfa) de frais de signature pour près de 33.000 km2, soit 2 millions de dollars (plus d’un milliard) par 1000 km2, la où Total au Sénégal débourse quasiment le quart pour la même superficie (265 millions F Cfa).