Maxime Jean Simon Ndiaye, qui faisait jusque-là office de secrétaire général de la Présidence de la République, migre. Il remplace Seydou Guèye, en tant que ministre secrétaire général du gouvernement. Sur la suppression du poste de Premier ministre, Maxime indique que c’est un choix qui s’explique.
Maxime Jean Simon Ndiaye n’est plus secrétaire général de la Présidence de la République. Il a quitté le Palais pour le secrétariat général du gouvernement en remplacement de Seydou Guèye. Sur la suppression du poste de Premier ministre, Maxime Jean Simon Ndiaye note que cette décision est en parfaite cohérence avec les récentes sorties du chef de l’Etat à travers lesquelles il exprimait sa volonté d’insuffler une nouvelle dynamique à la conduite des affaires publiques. Ce qui, précise-t-il, doit passer par le resserrement mais également le recentrage des missions essentielles de l’Etat. Selon Maxime Ndiaye, le chef de l’Etat a décidé de poser un jalon décisif dans le pilotage de l’exécutif par le rapprochement du niveau d’instruction des dossiers que constitue le gouvernement, du centre de décision qu’incarnent le président de la République et ses services. Qui ajoute quele processus décisionnel, mais également, le suivi et l’évaluation des décisions n’en seront que mieux ajustés. Selon le nouveau secrétaire général du gouvernement, «le chef de l’Etat s’est ainsi attaché à rester cohérent avec trois verdicts de base qui fondent la performance : c’est la simplicité dans l’organisation, la souplesse dans l’action et le fonctionnement et enfin la clarté et la lisibilité des échelles de responsabilités». Maxime d’ajouter :«c’est cela le recentrage de l’Etat par le haut d’abord. Le chef de l’Etat a jugé approprié de reconsidérer le niveau intermédiaire de transmission et d’animation gouvernementale que constitue la fonction de Premier ministre pour être lui-même au contact direct avec les niveaux administratifs chargés de l’application, de l’exécution, mais également de la mise en œuvre».
Madou MBODJ