Le fossé entre Me Madické Niang et le Pds se creuse davantage. Après les attaques cinglantes de Me Wade, la sortie de Oumar Sarr, c’est au tour du secrétaire national chargé des élections de livrer ses impressions par rapport à la décision du désormais ex président du groupe parlementaire libéral. Pour le maire de Djeddah-Thiaroye Kao, le Pds restera debout malgré le départ de Me Madické Niang.
Point de plan B pour le Parti démocratique sénégalais et Me Madické Niang, qui a voulu ramer à contre-courant, est en train d’en faire les frais. Sa relation avec les dignitaires du Pds ne cesse de se dégrader. Après le coordonnateur du Pds, le maire libéral et chargé des élections dudit parti minimise le départ de Me Madické Niang. «Madické est dans la tromperie en voulant faire croire à des libéraux authentiques qu’il serait le plan B du Parti démocratique sénégalais. Ce n’est pas vrai, à l’Etat actuel, Karim Wade demeure le candidat du Pds. Il est bien inscrit sur les listes électorales, même si Aly Ngouille Ndiaye, sur les ordres de Macky Sall, a confisqué sa carte d’identité», a martelé Dr. Cheikh Dieng.
A l’en croire, il est hors de question pour eux de chercher une alternative à Karim Wade, leur candidat. «Un plan B n’est donc pas à l’ordre du jour, nous nous battons pour matérialiser la candidature de notre frère Karim Wade», déclare-t-il.
D’après Cheikh Dieng, le Pds a toujours tenu debout malgré les nombreux départs qu’il a connus au fil des années. «Cela a toujours été le lot du Pds de voir des défections à un très haut niveau, surtout à des moments cruciaux ; et cela prouve les suspicions que nous avons que Madické serait un agent d’affaiblissement de la stature du Pds», renseigne le maire libéral.
Interpellé sur le cas Sonko, Cheikh Dieng se veut clair, il n’est pas question de faire de lui leur plan B, même s’il est heureux que le leader de Pastef ait compris qu’à l’heure actuelle, il faut s’unir pour combattre le mal ensemble. «Je félicite Sonko d’avoir compris que nous avons intérêt à nous entendre et à tirer dans la même direction, mais penser qu’il pourrait être le plan B du Pds est un gros pas périlleux. Nul besoin de rappeler que le Pds n’est pas un mouvement de soutien», conclut-il.
Ndeye Khady D. FALL