Le campus universitaire fait sa mue. Nommé au mois d’avril 2019, juste après la formation du premier gouvernement du 2ème mandat du président Macky Sall, le nouveau directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Abdoulaye Sow, est en train d’apporter sa touche. Il a commencé à rénover complètement le visage de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) avec l’embellissement des artères du campus, mais aussi de l’intérieur des pavillons.
Dès l’entrée principale qui ouvre sur l’avenue Cheikh Anta Diop, les drapeaux des pays africains sont dressés comme pour rendre hommage au parrain de l’université, le très grand panafricain Cheikh Anta. Une fois le portail franchi, une énorme fresque de l’auteur de "Nations nègres et Culture" tapisse la façade arrière du pavillon A, à côté de la salle Soweto. Sur place, les ouvriers sont en plein pieds pour terminer les travaux du campus qu’ils ont démarré, il y a deux mois.
Une incursion au sein du campus suffit à constater de changements majeurs, à mettre dans le compte d’Abdoulaye Sow, le nouveau Directeur général du COUD, plus connu dans le monde du foot où il fait office de vice-président de la fédération nationale.
Au mythique pavillon A, tout est à la rénovation. Les couleurs du bâtiment en premier lieu. À la rentrée universitaire prochaine, les étudiants auront droit à un changement historique qui n’est pas du goût des anciens, à l’instar de M.N. qui, nostalgique, trouve que « c’est un pan de l’histoire qui s’est ainsi effondré ». En effet, le traditionnel bleu-blanc du pavillon qui a accueilli plusieurs générations de cadres sénégalais et africains a fait place à un sombre gris. « Les salles de bain, les plafonds, les carreaux et même les lits ont été changés. Les étudiants seront certainement contents », nous renseigne le superviseur des travaux, entre deux ordres donnés aux ouvriers.
Plus loin, la décoration réalisée pendant la dernière coupe d’Afrique des Nations est complétée par un revêtement de la chaussée et, surtout, un reboisement de certaines allées et autres ronds-points, qui commencent à donner de la vie au campus de la première université du Sénégal. Plus vert, plus coloré, plus chaleureux.
Ces réalisations innovantes sont aussi appréciées par les rares étudiants que nous avons rencontrés au campus, période de vacances oblige. « Nous avons tous constaté ces changements. Ils se sont opérés en l’espace d’un mois. C’est un réel plaisir. Parce ce que, tout corps humain à besoin d’un environnement sain », sourit Bocar Sow. Étudiant en Master à la Faseg, il pense que « le campus est sur le point de ressembler à un hôtel ». 100 étoiles ? En espérant que la surpopulation et les grèves ne finissent pas défigurer ce visage qui a été si rapidement embelli...
Dès l’entrée principale qui ouvre sur l’avenue Cheikh Anta Diop, les drapeaux des pays africains sont dressés comme pour rendre hommage au parrain de l’université, le très grand panafricain Cheikh Anta. Une fois le portail franchi, une énorme fresque de l’auteur de "Nations nègres et Culture" tapisse la façade arrière du pavillon A, à côté de la salle Soweto. Sur place, les ouvriers sont en plein pieds pour terminer les travaux du campus qu’ils ont démarré, il y a deux mois.
Une incursion au sein du campus suffit à constater de changements majeurs, à mettre dans le compte d’Abdoulaye Sow, le nouveau Directeur général du COUD, plus connu dans le monde du foot où il fait office de vice-président de la fédération nationale.
Au mythique pavillon A, tout est à la rénovation. Les couleurs du bâtiment en premier lieu. À la rentrée universitaire prochaine, les étudiants auront droit à un changement historique qui n’est pas du goût des anciens, à l’instar de M.N. qui, nostalgique, trouve que « c’est un pan de l’histoire qui s’est ainsi effondré ». En effet, le traditionnel bleu-blanc du pavillon qui a accueilli plusieurs générations de cadres sénégalais et africains a fait place à un sombre gris. « Les salles de bain, les plafonds, les carreaux et même les lits ont été changés. Les étudiants seront certainement contents », nous renseigne le superviseur des travaux, entre deux ordres donnés aux ouvriers.
Plus loin, la décoration réalisée pendant la dernière coupe d’Afrique des Nations est complétée par un revêtement de la chaussée et, surtout, un reboisement de certaines allées et autres ronds-points, qui commencent à donner de la vie au campus de la première université du Sénégal. Plus vert, plus coloré, plus chaleureux.
Ces réalisations innovantes sont aussi appréciées par les rares étudiants que nous avons rencontrés au campus, période de vacances oblige. « Nous avons tous constaté ces changements. Ils se sont opérés en l’espace d’un mois. C’est un réel plaisir. Parce ce que, tout corps humain à besoin d’un environnement sain », sourit Bocar Sow. Étudiant en Master à la Faseg, il pense que « le campus est sur le point de ressembler à un hôtel ». 100 étoiles ? En espérant que la surpopulation et les grèves ne finissent pas défigurer ce visage qui a été si rapidement embelli...