CHAMBRE CRIMINELLE DE TAMBA : Les affaires Binta Camara, commandant Tamsir Sané et Ibrahima Diop démarrent à partir du 24 juin



Renvoyées sine die à cause de la pandémie du Covid-19, l’affaire Binta Camara, celle du commandant Tamsir Sané ainsi que celle du jeune Ibrahima Diop sont désormais fixées. Le procureur de Tambacounda a enrôlé ces dossiers pour les 24, 25 et 26 juin prochains, devant la Chambre criminelle.

Avec cette nouvelle démarche d’adaptation face au virus Covid-19, les palais de justice rouvrent leurs portes et les audiences reprennent. A Tambacounda, les trois affaires qui ont défrayé la chronique sont maintenant enrôlées par le Parquet. Il s’agit de l’affaire Binta Camara, celle des membres du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) et enfin celle du commandant Tamsir Sané. Ces trois affaires seront jugées devant la Chambre criminelle de Tambacounda les 24, 25 et 26 juin prochains. Auparavant, programmées le 18 mars dernier, ces affaires ont été renvoyées sine die à cause de la suspension des audiences due à la propagation du virus.
Le meurtre de la jeune Binta Camara, rappelons-le, a eu lieu en mai 2019, au quartier de Saré Guillèle à Tambacounda. Le présumé meurtrier de la fille de Directeur général de l’Agence de développement local (Adl), Pape Alioune Fall, a été arrêté inculpé et placé sous mandat de dépôt. Il ressort de l’enquête préliminaire qu’il voulait abuser de la victime qui s’est farouchement opposée.
S’agissant de l’affaire du PUR, les évènements ont eu lieu durant la période électorale de 2019. Des échauffourées entre les partisans du parti Pur et ceux de l’Apr se sont soldées par la mort du jeune Ibrahima Diop. Quatorze personnes ont été inculpées dont trois pour le meurtre du jeune garçon. Les onze autres personnes, qui étaient parmi les membres de la sécurité du candidat Issa Sall, ont pu obtenir la liberté provisoire. Elles sont poursuivies pour coups et blessures volontaires et détention illégale d’armes.
Pour ce qui est du gendarme Tamsir Sané, commandant de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum, il a été tué, en juillet 2019, lors d’une intervention, après un échange de coups de feu avec les malfaiteurs qui cambriolaient le bureau de Poste de Koupentoum. En plus du chef de meurtre, le gang à Idrissa Sow alias «Peul Bou rafet», interpellé au bout de quelques jours après une traque sans répit, va répondre des chefs d’association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage d’armes.

Alassane DRAME
LES ECHOS

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