Quarante-huit heures après le massacre de Bofa, un porté disparu vient d’être signalé. Présent lors du drame, Daouda dit Vieux Manga, âgé d’une cinquantaine d’années, habitant au quartier Grand-Yoff, n’a pas fait signe de vie. Une situation qui a plongé sa famille dans un désarroi total. «Nous n’avons pas de ses nouvelles depuis qu’il est parti chercher du bois dans la forêt de Bofa le samedi», s’inquiète l’une de ses filles, les larmes aux yeux.
Selon une autorité qui confirme cette disparition, «toutes les dispositions ont été prises par les autorités militaires et administratives pour retrouver Daouda Manga». Elle ajoute que «l’armée a quadrillé le secteur où il était et les recherches sont en cours».
Le commandant de la zone militaire N°5 Khar Diouf aux populations : «Ne cédez pas à la panique quand vous entendez une forte déflagration, ou un bruit d’arme lourde»
Le commandant de la zone militaire N°5, le colonel Khar Diouf, a tenu à rassurer les populations. Il a demandé à ces dernières de ne pas céder à la panique quand elles entendent le bruit d’armes lourdes. «Il s’agit de la mise en place d’un système permettant aux forces spéciales de mener à bien leur travail sur le terrain», a-t-il dit.
Selon le patron des armées à Ziguinchor, le travail est en train d’être mené sur le terrain par ses éléments, afin de mettre la main sur les acteurs de ce massacre du samedi dans la forêt de Bofa Bayotte. Il faut aussi noter que, dans la matinée d’hier, les hélicoptères de l’armée ont survolé la ville de Ziguinchor. Et les détonations ont été audibles jusque dans la ville.
Ahmet Coly