Le domicile à Sacré Cœur du boss de l’imprimerie Tandian, Baba Tandian, a été cambriolé en mars dernier. Des bijoux d’une valeur de 30 millions de francs Cfa, 1000 euros, 450.000 francs et 5 montres de marque ont été emportés par le cambrioleur. A la barre du tribunal hier, Mamadou Boiro, le «boy» de sa maison, indexé, continue de nier. L’affaire du cambriolage de la maison de Bamba Tandian a été appelée à la barre hier. Et c’est le «boy» de la maison Mamadou Boiro qui a été inculpé pour ce fait de vol. La raison : il détenait une des clés de la maison et travaillait là-bas avec la bonne Sira et Cheikhou Cissokho dans la demeure. Boiro est entré dans la chambre du plaignant, a fracassé la porte du débarras où sont gardés les biens pour les chiper.
Dès qu’il a appris le vol, Tandian dépose une plainte. Boiro est interpellé et placé sous mandat de dépôt le 30 mars dernier ((cela fait donc 6 mois).
A la barre hier, il a contesté avec énergie les accusations, comme lors de sa dernière confrontation avec Baba Tandian. «Je ne sais pas pourquoi on m’a interpellé. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. On n’a pas fracassé la porte. Et je n’ai pas vu celle de la chambre qu’il dit être cassée. Je détiens la clé de la porte principale et non celle de sa chambre. Je ne suis pas non plus le gardien. Je balayais et arrosais les fleurs. Ma chambre est au rez-de-chaussée et je n’ai pas accès à la sienne», a réfuté Boiro, le natif de Kolda en 1996.
Face aux farouches dénégations du mis en cause, le juge de l’audience a tenté de renvoyer le procès à maintes reprises. Mais les avocats de la défense Mes Brice Sylva et Aliou Sow ont insisté pour plaider cette affaire qui tire en longueur. Ainsi, les débats se sont poursuivis et les robes noires ont demandé la liberté provisoire pour Boiro. Celle-ci a été rejetée par le maitre des poursuites qui a déclaré que l’inculpé ne représente pas de garanties sérieuses. Finalement le juge a renvoyé le procès au 20 novembre 2017 afin que le magistrat qui l’avait entamé puisse le continuer, à cause des débats qui avaient déjà duré 4 heures.
Fatou D. DIONE (Stagiaire)
Dès qu’il a appris le vol, Tandian dépose une plainte. Boiro est interpellé et placé sous mandat de dépôt le 30 mars dernier ((cela fait donc 6 mois).
A la barre hier, il a contesté avec énergie les accusations, comme lors de sa dernière confrontation avec Baba Tandian. «Je ne sais pas pourquoi on m’a interpellé. Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. On n’a pas fracassé la porte. Et je n’ai pas vu celle de la chambre qu’il dit être cassée. Je détiens la clé de la porte principale et non celle de sa chambre. Je ne suis pas non plus le gardien. Je balayais et arrosais les fleurs. Ma chambre est au rez-de-chaussée et je n’ai pas accès à la sienne», a réfuté Boiro, le natif de Kolda en 1996.
Face aux farouches dénégations du mis en cause, le juge de l’audience a tenté de renvoyer le procès à maintes reprises. Mais les avocats de la défense Mes Brice Sylva et Aliou Sow ont insisté pour plaider cette affaire qui tire en longueur. Ainsi, les débats se sont poursuivis et les robes noires ont demandé la liberté provisoire pour Boiro. Celle-ci a été rejetée par le maitre des poursuites qui a déclaré que l’inculpé ne représente pas de garanties sérieuses. Finalement le juge a renvoyé le procès au 20 novembre 2017 afin que le magistrat qui l’avait entamé puisse le continuer, à cause des débats qui avaient déjà duré 4 heures.
Fatou D. DIONE (Stagiaire)