C’est autour de la table que les dernières salves sont tirées, dans les grèves comme dans les guerres et tout se termine par des poignées de mains. Tout finit donc bien, au grand bonheur des potaches et de leurs parents. Mais, car il y a un mais, sinon deux. Primo, tout n’est pas de s’accorder, il faut passer à l’étape suivante, la mise en œuvre. Et, paradoxe, c’est bien la mise en œuvre des accords précédents qui achoppait et qui fut, en partie, la cause de cette longue série de plans d’actions syndicales. Alors, quand Prési, regardant les syndiqués venus lui présenter leurs doléances réchauffées du 1er mai, leur déclare que quand ce n’est pas possible, ça ne l’est pas et rien, même les grèves, n’y changerait rien, on se permet d’en douter, après ce qui s’est passé avec les enseignants. A moins que le gouvernement nous prenne pour des demeurés et accepte aujourd’hui ce qu’il pouvait accepter en décembre. Aveu de gâchis, du chef de l’Etat lui-même. Deuxio, pour remettre les pendules du quantum horaire à l’heure en réaménageant le programme, il n’existe qu’une seule alternative : restituer aux enseignants les sommes ponctionnées de leurs salaires pour faits de grève ou leur payer des heures supplémentaires.
Waa Ji
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