Personne ne dira que les forces de défense et de sécurité, sous la férule de l’autorité administrative locale ou centrale, au premier rang desquelles le ministre de l’Intérieur, ne font pas correctement leur boulot dans le cadre de la bonne exécution du couvre-feu. Nous qui travaillons toute la nuit durant sommes bien placés pour en attester. Sauf que la question du sésame nécessaire pour circuler commence à nous turlupiner. On ne sait vraiment plus à quel document se fier, vu que les hommes en bleu refusent de voir…bleu et réclament du blanc. Pourtant, le locataire de la place Washington, premier flic de ce pays, a bien indiqué, dans son communiqué suspendant la délivrance des autorisations, que celles à usage professionnel restaient bien valables. Donc, si la cacophonie est patente, il y a bien lieu d’accorder les violons, afin de nous soustraire au risque de nous retrouver…au violon, pour avoir croisé sur notre route nocturne un pandore trop zélé. Et pourtant, les limiers, peut-être mis au parfum et certainement plus urbains, se suffisent souvent de notre seule carte professionnelle. En tout cas et pour tout dire, nous partageons tous la nuit et sommes appelés à bien nous entendre.
Waa Ji
Waa Ji