Les locales de janvier 2022 serviront de primaires pour les élections suivantes des législatives et de la présidentielle. C’est en tout cas ce que disent les états-majors. D’où donc leur importance stratégique et toute la mobilisation des énergies qu’elles requièrent. Or, pour arriver à l’échéance, les coalitions, après les partis qui les composent, devront forcément procéder à des primaires pour déterminer leurs candidats respectifs. Et autant que les élections elles-mêmes, ces tours de chauffe ne seront pas de tout repos. Et pour cause. Voyez déjà le tohu-bohu suscité par les déclarations de candidature à la candidature à travers tout le pays. Des gens connus comme des méconnus et des inconnus, sans compter les has been, chacun plante son tam-tam dans l’arène, bande les muscles et se tape la poitrine. Et si on n’y prend garde, ça risque de saigner. Particulièrement au sein de la majorité, où les directives du chef sont jetées aux orties. Alors, faut-il faire droit à la requête de la Néné de Golf Sud, en organisant systématiquement des primaires dans les territoires ? Une véritable avancée démocratique ce serait. Ou les primaires auront-elles lieu dans l’alcôve de Niangal qui va alors trancher dans le vif ? A ses risques et périls.
Waa Ji
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