Le cocktail qui se concocte sous nos yeux sera pire que celui de Molotov, si l’on n’y prend garde. Les éléments constitutifs sont encore épars, mais le jour où leur jonction sera actée, la déflagration n’épargnera personne. Alors, sonnons le tocsin fissa avant qu’il ne soit trop tard. Il faut vite circonscrire tous ces départs de feu qui ont comme dénominateur commun le foncier, attisés par la boulimie de Sunugaaliens déjà bien servis et qu’ils veulent accaparer les lopins de pauvres Goorgoorlus. Cela, sous l’œil condescendant, sinon complice d’autorités locales ou, pire, le blanc-seing des hauts d’en haut. C’est ainsi qu’il ne se passe plus un jour sans qu’un litige foncier n’émerge avec des soubresauts de violences souvent létales. Mais le plus grave dans toutes ces éruptions, c’est la posture souvent peu républicaine de forces assermentées, qui prennent le parti du plus fort au détriment de la populace. Mais la révulsion atteint son summum quand ces mêmes forces laissent agir des nervis embrigadés dans l’optique de casser du manifestant. Pour dire que tout cela n’augure rien de bon, surtout quand la classe politique, pouvoir et opposition, joue à cache-cache sur des questions capitales.
Waa Ji
Waa Ji